mardi 29 novembre 2005

Monsanto saisit un compte de la Confédération Paysanne


Le MDRGF est partenaire de la Conf sur la lutte anti OGM et pour la réduction de l'utilisation des pesticides. Nous relayons cet appel à solidarité. Aidez les !
François Veillerette
MDRGF

OGM :MONSANTO AMPLIFIE LA RÉPRESSION

APPEL À SOLIDARITÉ FINANCIÈRE

La lutte contre les OGM est dans une période cruciale en France, en Europe et dans le monde et la résistance de plus en plus déterminée et organisée peut réussir à empêcher la pollution génétique généralisée et irréversible des systèmes agraires existants.

C’est pourquoi le bras de fer pour refuser les OGM dans les champs et dans les assiettes est de plus en plus fort entre les défenseurs de l’autonomie paysanne, de la santé, de la biodiversité et le lobby des semenciers agro-productivistes.

C’est, sans aucun doute, ce qui a amené Monsanto à appliquer le principe de répression en faisant saisir sur un des comptes bancaires de la Confédération paysanne 18 000 Euros sur les 196 000 Euros dont elle lui a signifié le recouvrement depuis le 15 novembre dernier
pour la destruction de maïs OGM en 1998 à Monbéqui .

Ne laissons pas Monsanto étrangler financièrement une des principales organisations opposante aux OGM et montrons notre solidarité militante en envoyant notre soutien :

par courrier à : Amis de la Confédération paysanne,
104, Rue Robespierre, 93170 BAGNOLET

par virement :

Compte des Amis de la Confédération paysanne:

Crédit Mutuel,
8, rue St-Antoine, 75004 PARIS

Banque guichet n° compte clef rib
10278 06041 00020002140 59

Mention : Solidarité Monsanto

Merci à toutes et tous par avance Michel DUPONT Pdt des Amis de la Conf’


www.mdrgf.org

lundi 21 novembre 2005

Australie: OGM abandonné suite à des maladies chez les souris

SYDNEY - Une expérience australienne sur les OGM, les organismes
génétiquement modifiés, a dû être interrompue après dix ans de
recherche. Les mulots qui se nourrissaient de petits pois résistants
aux insectes ont développé des maladies des poumons.

Les résultats de la recherche ont été publiés cette semaine dans le
"Journal of Agricultural and Food Chemistry". Ils expliquent que la
maladie dont souffrent les cobayes proviendrait d'une modification
structurelle de la protéine introduite dans le petit pois pour les
rendre résistants aux larves.

"La réaction des souris à la protéine pourrait préfigurer des
atteintes à la santé humaine", a expliqué à la chaîne de télévision
ABC Thomas Higgins, chercheur au CSIRO, le plus grand organisme de
recherche publique du pays.

L'institut souhaitait protéger les plantations de pois contre un
insecte ravageur, le Bruchus pisorum. Contrairement aux petits pois,
les haricots ne sont pas affectés par cet insecte. Aussi les
chercheurs ont-ils utilisé un gêne de ce légume pour améliorer la
résistance au bruchum pisorum des pois. Au terme de l'expérience, ces
derniers montraient une résistance de 100 %.

Parallèlement à la dissémination en plein champ, une étude de
risques, portant notamment sur l'alimentation des souris, a été
menée. Les cobayes nourris avec des haricots ou des pois non
génétiquement modifiés n'ont pas montré de réaction immunitaire.

En revanche, les animaux dont l'alimentation consistait en pois
génétiquement modifiés ont développé une inflammation des poumons et
une augmentation des anticorps dans le sérum sanguin. Selon le CSIRO,
la réaction s'explique par le processus de transformation que subit
le gêne de haricot pour rendre le pois insensible aux insectes.

l'Express

vendredi 18 novembre 2005

Reach: les ONG regrettent un texte amoindri


AFP [ jeudi 17 novembre 2005 - 17h00 ]


PARIS (AFP) - Les ONG, qui se battent depuis deux ans aux côtés de la société civile pour défendre le projet Reach de réglementation des produits chimiques en Europe, ont salué jeudi le vote des députés européens sur un texte qu'elles jugent cependant très amoindri sous la pression de l'industrie.

Greenpeace, le WWF, les Amis de la Terre-Europe et de nombreuses autres organisations européennes ont noté, dans un communiqué commun, "un pas important" franchi dans ce processus âprement débattu depuis sa présentation en 2003 devant la Commission européenne.

"On pouvait craindre un report sine die" au regard des manoeuvres engagées ces dernières semaines par l'industrie chimique, a estimé Bernard Cressens du WWF-France. "Je préférais un mauvais texte à pas de texte du tout".

Le projet Reach (Enregistrement, évaluation et autorisation des substances chimiques) doit instaurer un système d'enregistrement et de contrôle de quelque 30.000 produits consommés au sein de l'UE, et dont on ne sait rien ou presque de leurs conséquences sur la santé et l'environnement.

Les ONG, aux côtés des syndicats, médecins, scientifiques, organisations de consommateurs, se sont mobilisées pour inciter les élus européens à promouvoir une réforme solide, capable de protéger et d'améliorer la santé des citoyens européens.

Elles constatent aujourd'hui que le projet, ambitieux dans sa version initiale, s'est peu à peu vidé de son contenu sous l'action du lobby de la chimie, troisième secteur industriel européen (1.776 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2004).

"On a loupé une occasion d'avoir un texte ambitieux", a regretté François Veillerette du Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF).

Parmi les points positifs conservés jeudi par les eurodéputés, les ONG saluent le "principe de substitution", une de leurs revendications: il fait obligation de remplacer les produits%2

mardi 15 novembre 2005

Dernières nouvelles de REACH : les lobbies à l'oeuvre !


Hier, les choses semblaient bien mal engagées car les socialistes soutenaient la position de compromis entre les socialiste européens et les libéraux présentée par Sacconi et Nausser. Ce compromis était un mauvais coup porté au projet Reach et le vidait en grande partie de sa substance. Après nous avoir contacté" l'AFP publiait donc la dépêche suivante :

Environnement-UE-chimie-santé
Reach: le dernier compromis vide le texte de sa substance (ONG)


PARIS, 14 nov 2005 (AFP) - Le dernier compromis au sein du Parlement européen sur le projet Reach de régulation des produits chimiques "vide le texte d'une grande partie de sa substance", a déploré lundi soir le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF).
"Ce compromis minimaliste est extrêmement décevant après tant d'années de réflexion, d'énergie et de temps dépensés", a estimé le président de l'association François Veillerette, alors que le projet doit être examiné jeudi par les députés européens.
L'objectif de Reach est d'instaurer en 11 ans un système d'enregistrement, d'évaluation et d'autorisation des substances chimiques produites et importées dans l'UE.
Le 9 novembre, un compromis a rallié conservateurs, socialistes et libéraux-démocrates du Parlement européen sur la suppression des tests pour les substances produites dans l'UE en quantité inférieure à 10 tonnes par an.
"A peine 10% de ces substances seraient évaluées, ce qui laisserait un vide énorme dans la connaissance de la toxicité de ces produits", s'inquiète le MDRGF.
Le mouvement s'inquiète encore du retour de "la notion de confidentialité des informations" concernant les substances chimiques, alors qu'initialement Reach devait garantir l'accès du public aux propriétés des produits visés.
Faute de législation adéquate, les effets sur la santé et l'environnement de la quasi-totalité des substances sur le marché européen sont inconnus. Elles sont pourtant soupçonnées d'être responsables de la hausse du nombre de leucémies ou de certains cancers.

Mais,ce matin nous apprenions que, sous la pression des ONGs, le groupe socialiste français changeait du tout au tout sa position et avait collectivement décidé de ne pas voter en faveur du dernier compromis Sacconi Nassauer, et présenteront cette position à la réunion du PSE. Les délégations socialistes des pays nordiques sont également défavorables au compromis.
Tous les espoirs sont maintenant permis si d'autres élus socialistes au parlement européen suivent l'exemple français et rejettent ce compromis indigne et votent en faveur d'amendements plus amibitieux déposés par d'autres groupes comme les Vert ou GUE.

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lundi 14 novembre 2005

REACH : Les lobbies de la chimie s'affairent


"Réglementation Reach : Bataille européenne de lobbies dans la chimie"
LE MONDE | 15.11.05 | 15h10 • Mis à jour le 15.11.05 | 15h16

Dans les couloirs du Parlement européen, le ton monte. "Ça ne vous gêne pas de vendre des produits sans savoir s'ils sont nocifs pour la santé ?", demande Serge Dufour, syndicaliste CGT, à Jean-Claude Michel, qui défend les intérêts de l'industrie chimique française. "Mais enfin, nous sommes des gens responsables, il y a longtemps que nous testons nos produits !", rétorque le lobbyiste, indigné. M. Dufour : "Alors qu'attendez-vous pour livrer les résultats ?"

A Bruxelles, où s'affairent les lobbyistes — avocats des intérêts de l'industrie chimique, défenseurs de l'environnement et de la santé —, et à Strasbourg, où le Parlement européen légifère, une bataille sourde, engagée il y a six ans, doit entrer dans sa dernière ligne droite mardi 15 novembre.Ce jour-là, les eurodéputés débattront d'une réglementation portant sur les conditions d'évaluation des substances chimiques. Nom de code : Reach, acronyme anglais qui désigne "l'enregistrement, l'évaluation et l'autorisation des substances chimiques". Jeudi, les députés voteront.

Objectif de Bruxelles : analyser les substances chimiques diffusées sur le marché. Pour y parvenir, un seul moyen. Il faut, aux dires de l'ex-commissaire à l'environnement, la Suédoise Margot Wallström, "inverser la charge de la preuve" quant à la non-nocivité de ces substances. Jusqu'à présent, il revenait aux pouvoirs publics des pays européens d'évaluer eux-mêmes le degré de toxicité des molécules chimiques. Désormais, les fabricants devront procéder à cette évaluation.

L'initiative en revient aux ministres de l'environnement des Quinze. Réunis, en 1999, au Luxembourg, ils constatent que leurs services ne connaissent pas les effets sur l'environnement et la santé des 100 000 substances qui entrent dans la composition d'innombrables produits : lessives, peintures, revêtements de sol, textiles, ordinateurs, etc.

En 2001, la Commission européenne présente les grandes lignes d'un projet (Reach). Préparé par Mme Wallström, mais "tempéré" par son collègue chargé des entreprises, le Finlandais Erkki Liikanen, ce projet modère amplement la dimension d'un contrôle préalable généralisé des molécules. Il ne propose d'évaluer que les seules substances, anciennes ou nouvelles, mises sur le marché en quantité supérieure à une tonne par an ; soit 30 000 seulement (moins du tiers du total). Mais il établit bien que l'évaluation de la nocivité revient aux industriels : à eux de procéder aux essais, déterminés en fonction du tonnage mis sur le marché, et de dire dans quelles conditions leurs produits peuvent être utilisés sans risques.

La réforme est fondamentale. En 1981, l'Union avait mis en place un système de notification obligatoire des substances chimiques. Mais il ne marche pas, car c'est aux autorités publiques que revient le travail d'expertise des résultats. Exemple : l'industriel indique bien quelle concentration de son colorant tue les poissons ; mais ce sont les autorités qui doivent calculer la concentration à ne pas dépasser en cas de déversement dans une rivière. Submergées, celles-ci n'ont pu à ce jour évaluer que 1 200 substances, surles 4 000 qui auraient dû l'être depuis 1981.

D'où la volonté, à Bruxelles, d'"inverser la charge de la preuve". En présentant son projet, Mme Wallström précise que les industriels qui ne se soumettraient pas aux nouvelles règles dans les délais prévus (trois à onze ans) devraient retirer leurs substances du marché.

Branle-bas de combat dans la chimie européenne, qui adopte une stratégie classique. Ses représentants clament immédiatement qu'ils souscrivent parfaitement aux "objectifs" de Reach. Ils veulent juste en "modifier les modalités", jugées "trop coûteuses" et "trop bureaucratiques". "Pas un ne se dit opposé à Reach, mais ils font tout ce qu'ils peuvent pour le saboter !", confie le principal rapporteur du Parlement européen, le socialiste italien Guido Sacconi, qui soutient le projet de la Commission.

A Bruxelles, la chimie est représentée d'abord par le Cefic, le Conseil européen des fédérations de l'industrie chimique (1,7 million d'emplois sur le continent) ; lequel, fort de 150 lobbyistes, défend les intérêts des producteurs. Elle l'est également par l'Union des confédérations de l'industrie et des employeurs d'Europe (Unice), que préside désormais Ernest-Antoine Seillière, l'ancien président du Medef. L'Unice représente à la fois les producteurs et les utilisateurs de chimie : du textile à l'automobile, de l'électronique au BTP, soit 2,7 millions d'emplois. Elle s'est offert les talents d'une pointure en embauchant un ancien directeur général de la Commission, Jean-Paul Mingasson, précédemment en charge à Bruxelles... des entreprises, sous l'autorité de M. Liikanen.

La chimie ne badine pas avec son image. Une anecdote est significative. En 2003, le Cefic a réclamé la suspension d'une bande dessinée, Les Eaux blessées, publiée par le Parlement européen. Elle met en scène une jeune eurodéputée qui cherche à faire adopter une directive protégeant l'eau des pollueurs et que l'industrie chimique accuse de détruire des emplois. Pat Cox, alors président du Parlement européen, a ridiculisé un peu plus l'industrie chimique en faisant diffuser l'ouvrage avec un avertissement :"Toute ressemblance avec des personnages existants serait purement fortuite."

L'industrie allemande étant la plus puissante d'Europe, c'est à Berlin qu'elle trouve ses plus solides appuis. Le chancelier Gerhard Schröder tire le premier. Au Conseil européen de Barcelone, en mars 2002, lors d'un briefing informel avec des journalistes, il prend la défense de la chimie et accuse la Commission, en substance, de ne penser qu'aux services et de saborder l'industrie traditionnelle européenne. Le contexte est alors favorable, avec l'explosion de la bulle Internet, qui remet en cause la focalisation sur les services et la haute technologie.

Un an plus tard, M. Schröder convainc Jacques Chirac et le premier ministre anglais, Tony Blair, d'adresser une lettre commune à Romano Prodi. Pas question, écrivent-ils en substance, de mettre en péril la compétitivité européenne. Les chimistes sont aux anges.

Résultat : la proposition finale de la Commission limitera, notamment, le nombre d'essais de toxicologie sur les substances de 1 à 10 tonnes, qui fournissent les deux tiers des molécules visées par Reach. Motif : elles sont produites essentiellement par des PME et les coûts financiers seraient pour elles trop lourds.

Depuis, le lobby de la chimie essaie de pousser encore son avantage. Au Conseil et au Parlement, qui doivent tous deux approuver le règlement, il est en passe d'obtenir de nouvelles concessions. Les essais ne seraient plus fonction du tonnage mais du "risque" estimé que présentent les substances.

"C'est aberrant ! s'emporte l'eurodéputée Verte française Marie-Anne Isler-Béguin. Comment prédéterminer le risque d'une substance qu'on ne connaît pas ?" Les deux institutions imaginent des critères, plus ou moins bien définis, auxquels les substances devront répondre et, dans certains cas, de confier de nouveau aux autorités publiques le soin de faire les évaluations — ce qui contredit le projet initial de la Commission.

Les associations environnementalistes et les ONG sont furieuses. Leurs structures, qui disposent de moyens dérisoires comparés à ceux des lobbies de la chimie, en sont réduites à monter des "coups médiatiques" pour montrer la nécessité de mieux connaître les substances chimiques pouvant se propager dans les organismes. Le WWF a ainsi "testé" le sang de plusieurs personnalités européennes et y a décelé des traces de "retardateurs de flammes bromés", utilisés dans la fabrication d'ordinateurs.

La Confédération européenne des syndicats, qui représente 60 millions de salariés, a publié une étude, selon laquelle l'adoption de Reach pourrait éviter 40 000 maladies de la peau et 50 000 maladies respiratoires chaque année. Non sans réticence de sa branche chimique, naturellement présidée par un Allemand. "La législation sur la protection des travailleurs pourrait enfin s'appliquer, puisque les entreprises qui utilisent de la chimie obtiendraient des informations qu'elles n'ont pas pour l'instant", estime Joël Decaillon, son secrétaire confédéral.

Syndicats et ONG espèrent qu'il restera quelque chose du projet après son premier examen au Parlement, puis au Conseil des ministres européens. Ils constatent avec amertume que, dans cette enceinte, ce sont les ministres de l'industrie qui statueront. Sous la présidence de Silvio Berlusconi, en octobre 2003, les chefs d'Etat et de gouvernement avaient dessaisi les ministres de l'environnement de cette compétence...

Rafaële Rivais

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Le canada une nation toxique

Un Rapport extraordinaire en français sur la pollution chez les Canadiens

Un cocktail de produits chimiques toxiques a été détecté dans chacune des personnes dont les prélèvements ont été testés dans le cadre d'une étude pancanadienne sur la présence de la pollution chez l'être humain réalisée par l'organisation Défense environnementale. Une nation toxique: rapport sur la pollution chez les Canadiens confirme que, peu importe le lieu de résidence, l'âge ou la profession, les citoyens canadiens portent en eux des niveaux mesurables de produits chimiques pouvant causer le cancer, des problèmes respiratoires, une perturbation du système endocrinien, et être néfastes pour les systèmes neurologique et reproducteur. Des études menées aux États-Unis et en Europe ont démontré que des personnes de toutes les couches de la société sont contaminées par un mélange de produits chimiques toxiques, mais l'information équivalente pour le Canada demeurait jusqu'ici limitée. Notre étude est la première au Canada à vérifier la présence d'une vaste gamme de produits chimiques chez les Canadiennes et les Canadiens de toutes les régions du pays. Dans le cadre de l'étude Une nation toxique, Défense environnementale a vérifié, chez 11 personnes provenant de toutes les régions du Canada, quels polluants on retrouve chez les Canadiennes et les Canadiens. L'analyse, faite à partir d'échantillons de sang et d'urine, visait à détecter la présence de 88 produits chimiques rejetés par les processus industriels et agricoles, ainsi que par les produits de consommation lors de leur utilisation et du contact avec ceux-ci. Les produits chimiques visés étaient les métaux lourds, les polybromodiphényléthers (PBDÉ), les diphényles polychlorés (BPC), le sulfonate de perfluorooctane (SPFO), les pesticides organochlorés, les métabolites d'insecticides organophosphorés, ainsi que les composés organiques volatiles (COV) et semi-volatiles. Une grande partie des produits chimiques que nous avons ciblés sont rejetés par l'industrie canadienne. En 2003, les industries canadiennes étaient responsables à elles seules du rejet de 4,1 milliards de kilogrammes, comprenant des millions de kilogrammes de produits chimiques tels des cancérogènes, des modulateurs endocriniens, des toxines respiratoires et des agents toxiques pour la reproduction et le développement.

Principales constatations

·Les tests en laboratoire ont permis de détecter chez les 11 volontaires 60 des 88 produits chimiques ciblés, dont 18 métaux lourds, cinq PBDÉ, 14 BPC, un produit chimique perfluoré, 10 pesticides organochlorés, cinq métabolites d'insecticides organophosphorés, et sept COV.
·On a détecté en moyenne 44 produits chimiques chez chaque volontaire, dont 41 cancérogènes, 27 dérégulateurs endocriniens, 21 toxines respiratoires et 53 agents toxiques pour la fécondité et le développement.


téléchargez le rapport complet en français (48 pages) en cliquant sur le lien ci dessous :

http://mdrgf.c.topica.com/maaecRVabl1gMcgEEFpbafpL0Q/

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samedi 12 novembre 2005

premier bilan cyberaction poncho maïs


Une semaine seulement après le lancement d'une cyberaction contre l'autorisation du 'poncho maïs" (insecticide de traitement de semence) plus de 2200 emails de protestation ont déjà été envoyés aux Ministres de l'agriculture et de l'écologie, ainsi qu'au premier ministre et au Président de la République.
Cette action, engagée en collaboration avec Cyberacteurs, est un succès !
Aidez nous à l'amplifier en y participant et en la relayant dans vos réseaux.
Retrouvez tous les détails sur le site du MDRGF en clickant sur le lien ci dessous :
http://mediaplan.ovh.net/~mdrgf/news/news021105_StopPoncho.html

Merci de votre participation active !

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vendredi 11 novembre 2005

Les poissons changent de sexe dans le Léman

Les truites changent de sexe : Les effets des micropolluants?

Léman : Si la qualité des eaux ne cesse de s'améliorer, les spécialistes lancent une alerte au cocktail pesticides-médicaments.


La présence dans nos eaux de nouveaux micropolluants inquiète la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman (CIPEL): nul ne sait comment ces molécules créées par l'industrie chimique et pharmaceutique réagiront dans le milieu ambiant.

«La qualité des eaux s'améliore, mais, dans nos rivières, des poissons changent de sexe ou attrapent des maladies graves. Il y a de fortes présomptions que ce cocktail chimique y est pour quelque chose. Or il faut comprendre d'abord la nature du problème avant de pouvoir le résoudre», résume Robert Cramer. Le conseiller d'Etat genevois participait hier à la 44e session annuelle de la CIPEL. Il s'agissait de tirer le bilan à mi-parcours du plan d'action 2001-2010 en faveur du lac, du Rhône et de ses affluents. Bilan globalement positif: la majorité des objectifs sera atteinte.

Mais cet optimisme est tempéré par un «problème émergent» de taille: les micropolluants. Il y a un an, les nouveaux moyens d'analyse du Service genevois de protection de la consommation ont permis de constater la présence dans le lac d'une trentaine de pesticides. Les deux principaux provenaient des usines chimiques valaisannes: Syngenta, à Monthey, et Lonza, à Viège. Des mesures ont été prises et la concentration n'a jamais atteint la norme légale, plaident les deux firmes. Certes, «mais ces produits ont tendance à s'accumuler alors qu'ils sont censés être biodégradables. Connue en laboratoire et à température ambiante, leur réaction ne l'est pas dans les eaux sombres et froides du lac», s'inquiète Marc Bernard, du Service valaisan de la protection de l'environnement.

On trouve également dans l'eau du lac différents résidus médicamenteux, notamment deux antibiotiques et un antiépileptique, ajoute la CIPEL. Qui s'est dotée d'un groupe de travail ad hoc .

Degré de danger inconnu

Pour Willy Geiger, sous-directeur de l'Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage, «évaluer les conséquences à long terme de ces molécules constitue un des grands défis mondiaux. Les études de base font défaut, le degré de danger est inconnu. Ces cocktails ont certainement un effet de synergie, mais lequel?»

Quant aux truites «transsexuelles», elles n'ont pour l'heure été trouvées qu'en rivière, à l'aval de stations d'épuration. «Les oestrogènes de la pilule ou d'autres médicaments ne sont pas forcément en cause: des substances similaires sont utilisées dans la chimie: pour des détergents, des plastiques ou des parfums.»

fridolin wichser (24heures)
Publié le 11 novembre 2005

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jeudi 10 novembre 2005

REACH dilué

Pollution. Pressions sur le projet d'évaluation des produits chimiques
avant le vote de Bruxelles.
La formule de Reach s'appauvrit

par Julie MAJERCZAK
Libération: jeudi 10 novembre 2005

Bruxelles (UE) correspondance


Reach est mal parti. A une semaine du vote du Parlement européen sur le
projet de législation sur les produits chimiques, l'un des plus grands
chantiers actuels de l'UE, l'industrie est en passe de gagner le bras de
fer. Après de longues tractations, les eurodéputés conservateurs,
socialistes et libéraux sont parvenus, hier, à un compromis qui revoit
fortement à la baisse la proposition initiale de la Commission européenne.

Reach veut instaurer, sur onze ans, un nouveau système d'enregistrement,
d'évaluation et d'autorisation des substances chimiques. Environ 30 000
produits fabriqués dans des quantités dépassant une tonne par an
seraient enregistrés et testés. Le but : vérifier leur toxicité sur
l'environnement et la santé, et éliminer les plus dangereux.

Cosmétiques. Car ces produits – qui représentent près de 90 % des
substances chimiques commercialisées dans l'UE – n'ont jamais fait
l'objet d'évaluation publique alors qu'ils entrent dans la composition
de nombreux produits de consommation courante (cosmétiques, entretien,
peintures...). Une révolution.

Jusqu'à hier, les défenseurs de Reach espéraient encore trouver une
majorité socialiste-libérale-verte pour voter le texte. Objectif :
mettre sur le côté le groupe numériquement le plus important au sein du
Parlement, le Parti populaire européen (PPE, droite), et le plus à
l'écoute des industriels, d'autant que la chimie européenne occupe la
première place mondiale devant les Etats-Unis avec un marché de 556
milliards d'euros par an, générateur de 1,7 million d'emplois.

Relais. C'était oublier le poids des eurodéputés allemands, première
délégation au sein du Parlement (98 sièges sur 732), qui, toutes
couleurs confondues, à l'exception des Verts et des communistes, se sont
faits le relais efficace de leur industrie, elle-même chef de file en
Europe et farouche adversaire d'un projet jugé trop coûteux (lire
ci-dessous). Ainsi, sur les dix commissions parlementaires chargées de
rédiger un rapport sur Reach, les Allemands ont réussi à faire désigner
six rapporteurs dont quatre issus des rangs du PPE.

Craignant de ne pas faire le plein de voix alors que tous les
amendements devaient être déposés hier avant 18 heures, les socialistes
ont donc accepté de passer un compromis avec le PPE sur les aspects les
plus controversés liés à l'enregistrement, acceptant notamment d'alléger
encore un peu plus les tests et les informations obligatoires. «Cela ne
rime plus à rien. On va rester dans le noir pour deux tiers des
produits», déplore un collaborateur du groupe des Verts. «L'industrie
chimique fait une grosse erreur. Elle choisit une logique économique à
courte vue, mais elle risque de perdre la confiance des citoyens.»

Compromis. C'était ça ou pas de Reach, justifient les socialistes. Les
Français acquiescent. «Céder à l'industrie aurait été ne pas avoir de
texte», estime l'eurodéputé Béatrice Patrie. Les Nordiques jugent, eux,
que la ligne rouge a été franchie. Cependant, le compromis ne tranche
pas tous les points de divergence, notamment ceux liés au principe de
substitution. Les jeux ne sont donc pas complètement faits. Verdict, le
17 novembre.

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mardi 8 novembre 2005

REACH et les ONG

NOUVELLE MENACE FRANCO-ALLEMANDE CONTRE REACH

Les ONG de protection de l‚environnement, de la santé publique et de défense des consommateurs s‚indignent de l‚accord obtenu par l‚Allemagne et soutenu par la France sur le report de la décision du Conseil sur REACH.

La rumeur courait depuis quelques semaines et vient d‚être confirmée. Le gouvernement de Mme Merkel (CDU) issu des récentes élections allemandes a obtenu le report à une date encore inconnue de la décision du Conseil de l‚Union sur REACH, prévue initialement pour le Conseil de l‚Environnement du 6 décembre prochain. Il s‚agit officiellement de laisser le nouveau gouvernement allemand se mettre en place et affiner sa position sur le texte de REACH. « En réalité, ce nouveau délai annonce une menace d‚affaiblissement supplémentaire de REACH car la CDU allemande agit dans ce dossier comme l‚organe politique de géants industriels tels BASF » dénonce Yannick Vicaire, chargé de la campagne Toxiques à Greenpeace France. Le gouvernement de Gerard Schroder était déjà très réticent sur la réforme et très enclin à défendre les intérêts de la chimie allemande, qui détient la première place sur le marché européen. Il semble qu‚un accord ait été passé entre SPD et CDU, maintien de la sortie du nucléaire contre consensus anti-REACH. Quoiqu'il en soit, l‚obtention du report de la décision sur REACH par l‚exigence d‚un état-membre constitue, après le revirement inopiné de la Commission européenne de fin septembre, un nouveau précédent grave dans le fonctionnement institutionnel de l‚Europe sur ce dossier.

Cette demande allemande auprès de la Présidence Britannique a été soutenue par plusieurs états membres dont la France. « Le gouvernement français et les députés européens UMP et UDF jouent une partie de poker menteur sur REACH, donnant d‚un côté des gages aux ONG et de l‚autre bradant la santé publique et l‚environnement pour le grand bénéfice des éternels pollueurs » continue Yannick Vicaire. Cette analyse est également faite par le WWF qui voit chez la plupart de Députés Français « un intéressement très superficiel à des arguments pourtant vitaux pour un vrai REACH, comme un nombre minimum de tests de toxicité & écotoxicité pour évaluer une nouvelle substance », explique Olivier Le Curieux-Belfond, chargé de mission « toxiques » au WWF-France. Sous prétexte d‚inquiétudes pour l‚avenir des PME, les gouvernements français et allemands vident la réforme de tout contenu. Cette duplicité apparaît dans toute son évidence dans le sabordage des propositions qui étaient censées soulager les « vraies » petites entreprises sur certaines exigences de REACH, telles que le partage de l‚information (proposition dite OSOR : Une substance, Un dossier d‚enregistrement). Ce n‚est pas le souci des PME, encore moins l‚intérêt public, mais bien les ordres des firmes les plus importantes qui dictent la conduite du couple franco-allemand sur ce dossier.

Les ONG de protection de l‚environnement et de la santé publique, les associations de consommateurs et les syndicats expriment leur profonde indignation sur cette attitude irresponsable. « Le gouvernement français confirme une fois de plus sur ce dossier son mépris total des conséquences de 50 ans de chimie industrielle sans contrôle, à savoir la destruction de la biodiversité, l‚empoisonnement continu des enfants avant même leur naissance, la menace permanente du cancer sur les citoyens dont, en premier lieu, les travailleurs » conclut, au nom des ONG, Cédric du Monceau, directeur général du WWF-France.
L‚ARTAC, au nom des médecins et scientifiques signataires de l‚appel de Paris, soutient l‚action des ONG.


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vendredi 4 novembre 2005

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