lundi 13 octobre 2008

la mesure de réduction de 50% des pesticides est la cible des lobbies agricoles à l'Assemblée Nationale.

Divers amendements déposés par M Armand Martin ou Gatignol visent à limiter la portée de cette mesure de réduction de l'usage des pesticides. Ainsi M Philippe Armand Martin, député de la Marne et lui même viticulteur, demande, dans sa proposition d'amendement n° 181, que cette réduction soit calculée « en tenant compte de la politique de réduction des intrants déjà réalisée. » ! Si cet amendement venait à être adopté il s'agirait d'un véritable dévoiement de cette proposition du Grenelle de l'environnement puisque que cela permettrait d'en réduire considérablement la portée en prenant en compte de soi disant efforts passés ! Cette proposition est inacceptable est constituerait un déni des conclusions du Comité Ecophyto 2018 et une véritable provocation si elle venait à être adoptée. Le MDRGF demande aux députés de refuser cet amendement : le projet de Michel Barnier prévoit que cette réduction doit être prise en compte à partir de l'année zéro, soit 2008.D'autres amendements comme ceux déposés par M Gatignol (217, 218, 219), vétérinaire soutien habituel des demandes du lobby agro industriel, visent également à réduire la portée de cette mesure en limitant l'objectif de réduction. Les amendements 354 et 355 déposés par M Jacob, agriculteur également, visent tout autant à limiter la portée de cette mesure de réduction. Ils doivent également être refusés par les députés selon le MDRGF qui rappelle que le tout récent rapport de l'INSERM pointe les pesticides comme causes possibles de très nombreux cancers et rappelle que 95% des français trouvent cette proposition de réduction de 50% des pesticides importante ou très importante, (sondage IFOP à la demande du MDRGF www.mdrgf.org/pdf/sondage_pesticide_oct08.pdf). « Le MDRGF, membre de l'Alliance pour la Planète, compte sur la cohérence de la majorité actuelle pour ne pas laisser passer ces amendements dont l'adoption constituerait un véritable déni de Grenelle de l'environnement. » déclare François Veillerette, Président du MDRGF.

mardi 7 octobre 2008

Grenelle de l’Environnement : un sondage exclusif sur les pesticides

Grenelle de l’Environnement : le MDRGF publie les résultats d’un sondage exclusif IFOP/MDRGF sur les attentes et les craintes des français en matière de pesticides.Résultats :- Réduction des pesticides : Un soutien unanime au plan de réduction de l’utilisation des pesticides de 50% dans les 10 ans à venir. 95% des personnes interrogéesjugent très important (70%) ou important (25%) que les agriculteurs diminuent de moitié la fréquence des traitements des cultures par des pesticides dans les 10 ans à venir.Il s’agit là d’un véritable plébiscite de cette mesure qui figure dans le plan présenté par le Ministre de l’Agriculture il y a quelques semaines et qui fait suite aux propositions du groupe Ecophyto 2018 auquel le MDRGF a participé.Le MDRGF appelle les parlementaires à soutenir et àrenforcer les propositions présentées par le gouvernement en la matière lors des prochains votessur les lois Grenelle 1 et 2. Il s’agit là d’une des mesures fortes du Grenelle de l’environnement et les français ne comprendraient pas que les promesses faites au plus haut niveau de l’Etat sur ce sujet ne soient pas tenues.- Pesticides et alimentation : Des français inquiets de la présence de résidus de pesticides dans leur alimentation.80 % des personnes interrogées se disent inquiètes ou très inquiètes à propos de la présence éventuellede résidus de pesticides dans les produits alimentaires.Le sondage précise que ce pourcentage est encore plus élevé que pour la présence d’OGM dans l’alimentation. La présence de résidus de pesticides dans l’alimentation est donc une des craintes alimentaires majeures des françaises, comme de précédentes enquêtes l’avaient déjà montré.Ce sondage intervient alors que l’Union Européenne a revu les Limites Maximales en Résidus temporaires pour certains pesticides et ce sans les aligner sur les plus bas niveaux possibles1 ( voir…) et que l’INSERM vient de publier un rapport qui montre le rôle joué par les pesticides dans de nombreux cancers ( …). Le MDRGF demande à l’Etat français d’obtenir de la Commission Européenne une révision de ces nouvelles LMR communautaires, « au niveau le plus faible raisonnablement atteignable », en application du principe de précaution et comme le prévoit lerèglement 396/2005.-Pesticides dans les lieux publics : Les français favorables à l’interdiction des pulvérisations de pesticides dans les lieux publics tels que les parcs et jardins, voirie, écoles etc.80% des personnes interrogées se disent favorables à une interdiction des pulvérisations de pesticides dans les lieux publics tels que les parcs et jardins, voirie, écoles…L’inquiétude des français par rapport aux pesticides ne se limite pas aux utilisations agricoles. Ainsi cette inquiétude est totalement compréhensible car l’exposition directe du public – et particulièrement des jeunes enfants et des femmes enceintes – a lieu quotidiennement dans ces lieux. Une étude récente de l’INSERM montre par ailleurs que l’exposition du foetus aux herbicides induit un risque accru de certains cancers ( …). Le MDRGF demande donc au gouvernement de rendre en compte cette attente des français et d’intégrer ette interdiction d’usage dans les lois Grenelle et dans le règlement européen en préparation sur les pesticides (…)Ce sondage a été réalisé sur un échantillon de 1006 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus du 11 au 12 septembre 2008. Tout le sondage en ligne sur :http://www.mdrgf.org/pdf/sondage_pesticide_oct08.pdfContact presseF. Veillerette : 06 91 64 65 58 N. Lauverjat : 06 87 56 27 54

vendredi 3 octobre 2008

Le coût économique de la disparition des abeilles : une étude INRA CNRS

Une étude de chercheurs français, de l'INRA et du CNRS, et allemand, permet de chiffrer la valeur de l'activité pollinisatrice des insectes, abeilles principalement, à 153 milliards d'euros en 2005 pour les principales cultures dont l'homme se nourrit. Ce chiffre représente 9,5% de la valeur de l'ensemble de la production alimentaire mondiale. Les résultats de cette étude sur l'évaluation économique de la vulnérabilité de l'agriculture mondiale confrontée au déclin des pollinisateurs sont publiés dans la revue "ECOLOGICAL ECONOMICS".pour en savoir plus :http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1768_pollinisation_153_milliards_euros.php

Communiqué de presse Alliance pour la Planète : Rapport INSERM sur « Cancers et environnement » :

Le rapport INSERM sur "Cancers et Environnement" (1) a le mérite de considérer que la croissance des cancers n'est pas liée qu'aux seuls facteurs de risque tabac et alcool ou à un effet dépistage. En cela, c'est un désaveu cinglant du rapport des Académies de Médecine et des Sciences publié l'an passé qui considérait comme négligeable le lien entre cancer et environnement, pour ne mettre l'accent que sur les comportements individuels. « Par exemple, selon le rapport de l'INSERM, l'exposition à des pesticides est un facteur causal possible pour 8 des 9 cancers étudiés. La responsabilité de ces substances est donc considérable dans l'épidémie de cancers actuelle. Afin de protéger la santé publique, les parlementaires devront soutenir massivement les mesures de réduction de moitié de l'usage des pesticides en 10 ans proposées dans le cadre du Grenelle de l'environnement lors des votes à venir cet automne » déclare François VEILLERETTE, Président du MDRGF.Pour André CICOLELLA de la Fondation Sciences Citoyennes, « ce rapport représente un progrès par rapport à l’analyse des Académies, mais il reste conçu à partir du même moule de pensée que celui des académiciens. Il repose en effet principalement sur les données épidémiologiques, c'est à dire les enquêtes effectuées sur les populations humaines. Il n'est pas acceptable aujourd'hui de ne pas prendre en compte plus sérieusement les données toxicologiques quand on analyse le lien entre cancer et environnement. Un rapport qui affirme traiter du lien entre cancer et environnement aurait du comporter un état des lieux plus complet des cancérogènes, non seulement chez l’homme, mais aussi chez l'animal. » Pour le cancer du sein par exemple, 216 substances chimiques ou radiations induisent des tumeurs mammaires chez l'animal, mais seulement 15 sont officiellement classées cancérogènes chez l’homme. Il est évident qu’il ne suffit pas de se préoccuper seulement des premières si on veut arrêter l’épidémie de cancer du sein. Par delà la question scientifique, cette vision tronquée pose un problème éthique, car pour arrêter l'épidémie de cancer, on ne peut se contenter d'attendre que les effets soient clairement avérés chez l'homme pour agir. Il faut agir sur la base de la démarche de précaution et non sur la démarche ancienne de prévention. Autre manque notoire : l'évaluation des risques qui est une méthode reconnue pour quantifier les risques cancérogènes à partir des données expérimentales n'a pas été utilisée dans ce rapport, alors qu'elle est pourtant à la base du règlement REACH pour évaluer les risques des substances chimiques ou fixer des valeurs limites européennes pour certains polluants atmosphériques comme le benzène.L'Alliance pour la Planète considère que la lutte contre l'épidémie de cancer est un des grands enjeux de la crise écologique. Elle regrette que le Grenelle de l’Environnement n’ait pas abouti à des propositions plus ambitieuses en ce domaine et demande qu'un véritable état des lieux sur les facteurs de risque cancérogènes soit enfin effectué sur la base d'une expertise contradictoire pluridisciplinaire et pas seulement avec des experts procédant de la même école de pensée.voir le rapport de l'INSERM sur le site de l'INSERM :http://www.inserm.fr/fr/presse/communiques/ec_cancer_environnement_21008.html

lundi 29 septembre 2008

Sortie le 5 novembre du film 'Nos enfants nous accuseront' : diffusez l'info dans vos réseaux !

Diffusez largement dans vous réseaux l'information sur la sortie du film événement de Jean Paul Jaud le 5 novembre prochain dans les salles de cinéma. Allez le voir nombreux dès la première semaine car la vie d'un film se joue dans les premiers jours de son existence.Le film : « …. Dans un petit village français au pied des Cévennes, le maire a décidé de faire face et de réagir en faisant passer la cantine scolaire en bio. Ici comme ailleurs, la population est confrontée aux angoisses contre la pollution industrielle, aux dangers de la pollution agro chimique. Ici commence un combat contre une logique qui pourrait devenir irréversible, un combat pour que demain nos enfants ne nous accusent pas. »les premières images sur le site :http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/Ce film est soutenu par le MDRGF.

vendredi 19 septembre 2008

Résidus de pesticides Alerte santé !

Limites maximales en résidus de pesticides : le MDRGF montre comment la Commission tolère des dépassements des limites officielles de toxicité. Après avoir montré la semaine dernière que de très nombreuses Limites Maximales en Résidus (LMR) fixées par la Commission européenne en date du 1er septembre allaient augmenter , parfois considérablement, le MDRGF est aujourd’hui en mesure de révéler que la Commission européenne n’a pas respecté ses propres valeurs scientifiques guides de toxicité pour arrêter ces LMR et donc qu’elle n’a pas systématiquement assuré la sécurité du consommateur ! Après calculs, basés sur les données officielles de la Commission et de l’EFSA (autorité européenne de sécurité des aliments), nous avons pu établir que de très nombreuses Doses de références pour la toxicité aiguë ( ArfD = Acute Reference Dose en anglais) et également des Doses journalières admissibles (DJA) seront dépassées avec ces nouvelles LMR pour de nombreux pesticides (pour la définition de l’ArfD et DJA voir note explicative en fin de Communiqué).En terme concret cela signifie par exemple que lorsque la Commission fixe une LMR à 5mg/kg pour le pesticide diflubenzuron sur la pomme, alors que les recommandations scientifiques de l’EFSA fixent cette LMR à 0.35 mg/kg pour exclure tout risque de toxicité aiguë chez les plus gros consommateurs de pommes chez les enfants, la Commission tolère un risque 14 fois supérieur aux valeurs seuils de l’EFSA ! D’autres exemples précis figurent en annexe de ce communiqué (voir pages suivantes).«Contrairement à ce que prétend la Commission Européenne, les ONG ne s’appuient pas sur « des données imprécises » pour formuler leurs critiques mais sur les propres documents utilisés par la Commission et l’EFSA. Il est clair, à la lecture de ces documents, que, pour de très nombreuses substances, la Commission n’a pas choisi d’aligner les LMR sur les niveaux permettant de réduire les risques de toxicité divers mais au contraire a semble-t-il choisi d’augmenter certaines LMR afin de contenter certains groupes de pression.» déclare F. Veillerette, Président du MDRGF et administrateur du réseau PAN Europe « Nous demandons à la France, pays président l’Union européenne, d’activer une révision de ce règlement, afin de pouvoir définir des LMR provisoires qui ne donneront lieu a aucun dépassement de seuil de toxicité définis par les propres modèles de l’EFSA. C’est le seul moyen de protéger au mieux la santé publique. » ajoute t-il. Pour en savoir plus lisez le communiqué complet avec des exemples chiffrés :http://www.mdrgf.org/pdf/CP070908_LMR_Commission_Efsa_final.pdf

mardi 9 septembre 2008

'Nos enfants nous accuseront'

Projection - débat 'Nos enfants nous accuseront'
Vendredi 19 septembre 2008, 18h30, Cinéma Agnès Varda à l’ASCA à Beauvais projection débat en avant première d'extraits du film 'Nos enfants nous acccuseront' http://www.nosenfantsnousaccuseront-lefilm.com/ En présence du réalisateur Jean-Paul Jaud,Stéphane Veyrat, représentant d’Un plus Bio, restauration collective bio et de François Veillerette, Président du MDRGF et auteur de « Pesticides, révélations sur un scandale français »pour s'y rendre : http://www.asca-asso.com/pages/contacts/p_acces.php« …. Dans un petit village français au pied des Cévennes, le maire a décidé de faire face et de réagir en faisant passer la cantine scolaire en bio. Ici comme ailleurs, la population est confrontée aux angoisses contre la pollution industrielle, aux dangers de la pollution agro chimique. Ici commence un combat contre une logique qui pourrait devenir irréversible, un combat pour que demain nos enfants ne nous accusent pas. »Entrée GratuiteAu plaisir d’échanger avec vous lors de cette soirée ! l’équipe du MDRGF Soirée organisée par le MDRGF et l’ABP en partenariat avec la ville de Beauvais et le CG de l’Oise.

jeudi 19 juin 2008

APPEL À MOBILISATION POUR LE LANCEUR D'ALERTE CHRISTIAN VÉLOT

Christian Vélot est enseignant-chercheur en génétique moléculaire à l’Université Paris-Sud.Depuis 2002, il est responsable d’une équipe de recherche à l’Institut de Génétique et Microbiologie (Institut mixte CNRS – Université) sur le Centre Scientifique d’Orsay.Parallèlement à son activité d’enseignement et de recherche, il anime sur son temps personnel de nombreuses conférences à destination du grand public sur le thème des OGM. Ses conférences didactiques, dont l’une a notamment servi de document de travail à l’intergroupe OGM du Grenelle de l’Environnement, ont permis à de nombreux citoyens d’avoir accès à une connaissance de la réalité des OGM et ont contribué à la prise de conscience raisonnée des risques qu’ils portent. Il est souvent intervenu en tant que témoin dans les procès de faucheurs volontaires.Christian Vélot fait partie de ces lanceurs d’alerte qui oeuvrent pour faire valoir la réalité decertains risques et engager des débats démocratiques, là où l’obscurité et l’opacité sont de règle. Cet engagement lui vaut aujourd’hui, de la part de la direction de son Institut, de nombreuses pressions morales et matérielles, depuis l’accusation infondée d’impliquer son institution dans ses prises de position publiques, la confiscation de la totalité de ses reliquats de crédits pour 2008 et 2009, la privation d’un étudiant stagiaire, jusqu’à l’annonce de l’exclusion arbitraire de son équipe de l’Institut à partir de fin 2009. De plus, Christian Vélot et son équipe ont fait l’objet pendant plus d’un an d’un harcèlement pour qu’ils quittent leurs locaux (allant jusqu’à la menace d’un déménagement manu militari) au prétexte de la mise en place d’un prétendu pôle de biotechnologie qui s’est avéré être un projet fantôme pas même budgétisé.Nous demandons que toutes les conditions soient rassemblées pour que Christian Vélot, avec son équipe, puisse poursuivre ses activités de recherche indépendante, ce qui implique notamment que la totalité de ses crédits lui soient restitués et que sa direction revienne sur la décision arbitraire de l’évincer au delà de 2009.Au-delà du cas de Christian Vélot, nous appelons également à une très grande vigilance face aux atteintes à la liberté d’expression des chercheurs, et demandons un véritable statut juridique des lanceurs d’alerte, dans le cadre d’une loi de protection de l’alerte et de l’expertise, dont le principe a été acté par le Grenelle de l’Environnement.Aussi nous invitons celles et ceux d’entre vous qui se sentent concernés par la situation de Christian Vélot, et plus généralement par la question des lanceurs d’alerte, à une journée de mobilisation : Le 25 juin 2008 à 10h30 à Orsay devant l’entrée principale du campus (rue Elisa Desjobert)* pour interpeller la direction l’Institut de Génétique et Microbiologie et les instances universitaires, et à 15h pour un défilé parisien festif du Luxembourg (place Edmond Rostand) au ministère de la Recherche où une délégation demandera à être reçue.Organisations associées (liste non encore exhaustive) : les Amis de la Terre, Attac, Bio Consom'acteurs, la Confédération paysanne, les Faucheurs volontaires, Fondation Sciences Citoyennes, France Nature Environnement, Greenpeace, MDRGF, Nature et Progrès, Réseau Cohérence, WWF...

Pollution de l'eau: taux supérieur à la normale dans la moitié des pays de l'OCDE

La moitié des pays de l'OCDE enregistrent des taux de pollution supérieurs à la normale en raison de concentrations excessives d'engrais ou de pesticides, selon un rapport publié lundi.Intitulé "performance environnementale de l'agriculture dans les pays de l'OCDE depuis 1990", cette étude indique que 44% de la consommation d'eau est consacrée aux terres agricoles.Dans un tiers des 30 pays que compte l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), 30% de l'eau pour l'agriculture vient des nappes phréatiques et certains pays comme l'Australie, les Etats-Unis, la Grèce, l'Italie et le Mexique peinent à les recharger.La concentration excessive de nitrates, phosphores ou pesticides a été relevée sur plus d'un site de surveillance sur dix dans 13 pays membres de l'organisation.En France, le rapport note que l'agriculture est une source "importante" de pollution aussi bien pour les eaux de surface que les nappes phréatiques. Cette pollution est particulièrement importante dans le nord et dans l'ouest du pays.Le retraitement de ces eaux contaminées oblige les pouvoirs publics à d'importantes dépenses. Le rapport cite l'exemple du Royaume-Uni qui y consacre chaque année un budget estimé à quelque 345 millions d'euros.Le rapport relève aussi que les aides publiques à l'irrigation peuvent constituer un frein à une utilisation rationnelle de l'eau.L'OCDE note que les subventions aux carburants à usage agricole sont un obstacle à l'efficacité énergétique. Chaque année, les mesures d'allégement de la fiscalité des carburants en faveur de l'agriculture représentent un manque à gagner pour l'Etat d'environ 950 millions d'euros en France et 2,3 milliards de dollars aux Etats-Unis.Mais l'ODCE souligne aussi que de plus en plus d'exploitants se tournent vers des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement. Les surfaces consacrées à l'agriculture biologique sont en forte progression depuis le début des années 90. Elles représentent encore moins de 2% de la superficie agricole totale à l'échelle de l'OCDE mais plus de 6% dans certains pays d'Europe. pour en savoir plus sur le site de l'OCDE

lundi 9 juin 2008

Halluin, triste record de dioxine en France

Elle s’est levée, la voix en colère, trop de douleur. «En allaitant, on a voulu donner la vie ! Maintenant, on sait qu’on a pollué nos enfants à la dioxine.» «Quatre enfants ont déclaré une leucémie en une année à Neuville-en-Ferrain [Nord, ndlr]. Ma fille est décédée en trois semaines ! Une prise de sang pour trouver la dioxine, c’est 600 euros. Qu’on nous les fasse rembourser par la Sécu !» Cancers et incinérateurs, c’était le thème de la réunion, à Linselles, près de Tourcoing. Dans la salle, élus, associations, habitants, agriculteurs. Cancer. A Halluin, Roncq, Neuville-en-Ferrain, Linselles, un incinérateur d’ordures ménagères, fermé en 1998, pour cause de dioxine dans le lait des vaches. Ici, aucun registre de cancer, mais des médecins qui ont l’impression que les cancers augmentent. «Beaucoup de sujets jeunes, qui n’étaient pas à risque. Et plusieurs cas dans une même famille», indique Jean Lefebvre, gastro-entérologue à Tourcoing et voisin de l’usine. Après des années de bagarre associative, une étude a révélé mardi que le taux moyen de dioxine dans le sang d’une centaine d’habitants d’Halluin, âgés d’une cinquantaine d’années en moyenne, est de 43 picogrammes par gramme de matière grasse contre près de 28 en moyenne en France. Le taux grimpe à 54 chez les Halluinois qui mangent les œufs de leurs poules, et leurs poulets élevés en plein air. Il est de 300 picogrammes chez l’habitant le plus contaminé. Comparé à une dizaine d’études similaires autour d’incinérateurs, c’est le taux le plus élevé jamais trouvé en France. Les dioxines se fixent dans la graisse animale - donc dans le lait de vache et de femme -, s’accumulent et diminuent peu. La dioxine augmente de 9 % le risque de cancer du sein, de 12 % le risque de lymphome (maladie du sang) malin, entre autres.L’usine d’incinération d’ordures ménagères à proximité, qui crachait le taux élevé de 1 gramme par an à sa fermeture, est-elle responsable ? Les auteurs de l’étude assurent que rien ne permet de le dire. Pourquoi ? Parce que l’enquête témoin faite à Orchies - une petite ville à mi-chemin entre Lille et Valenciennes où il n’y a pas d’incinérateur -, sur une vingtaine d’habitants, révèle des concentrations de près de 40 picogrammes et de 48 chez les consommateurs de produits de leurs volailles. Une étude sur un échantillon assez faible qui accréditerait l’idée que finalement, dans le Nord-Pas-de-Calais, région industrielle, il y aurait un taux élevé de dioxines un peu partout. «Scandaleux». Pourtant autour d’Halluin, le lait produit est interdit à la vente et il est déconseillé aux particuliers de consommer leurs volailles élevées en plein air, ainsi que leurs œufs. Michel Autès (Verts), vice-président du conseil régional chargé de la santé, estime qu’il est «scandaleux» que les moyens ne soient pas donnés pour établir un registre des cancers dans la région. «Il devait exister pour le Nord, puis il a été réduit, faute de moyens, à la communauté urbaine de Lille, puis à Lille et aux villes alentour.» Villes parmi lesquelles ne figure pour l’instant pas… Halluin. HAYDÉE SABÉRAN Libération jeudi 5 juin 2008

lundi 19 mai 2008

Insecticide Cruiser : L'Allemagne suspend son autorisation au nom du principe de précaution !

Communiqué du MDRGF
Alors que la France a donné une Autorisation de Mise sur le Marché au Cruiser en début d’année suite à une demande de la société Syngenta dans le cadre d'une procédure de reconnaissance mutuelle avec l’Allemagne , l’Allemagne vient de décider le 15 mai dernier la suspension de l’autorisation de cet insecticide ! En Allemagne, le Bureau Fédéral pour le protection des consommateurs et la sécurité alimentaire (BVL) a décidé le 15 mai dernier (1)d’ordonner la suspension de l’autorisation des produits pesticides d’enrobage de semences suivants : Cruiser 350 FS, Cruiser OSR Et aussi : Antarc, Chinook, Elado, Faibel, Mesurol liquide, et le Poncho.Pourquoi cette décision ? Cette décision a été prise après un examen attentif des faits concernant les dommages importants sur les abeilles dans les régions du sud ouest de l’Allemagne. Pour le BVL il était nécessaire d’étudier une éventuelle relation entre les empoisonnements d’abeilles signalés et l’utilisation de semences enrobées de pesticides systémiques. L’étude réalisée a révélé que le semis avec certains semoirs pneumatiques conduisait à une exposition des abeilles supérieures à celle originellement modélisée durant le processus d’homologation. La sécurité de l’utilisateur et les techniques de semis devront être également révisées d’après le BVL.Application du principe de précaution. A cause de ces découvertes, pour éviter de nouveaux dégâts sur les abeilles et afin de clarifier définitivement les causes de ces dégâts, le BVL a ordonné, pour des raisons de précautions, une suspension de l’homologation et de l’usage de ces produits jusqu’à nouvel ordre.Retour sur le cas français. Pour rappel l’AFSSA a rendu en novembre 2007 un avis conduisant à l’homologation du Cruiser sur maïs en se basant sur des chiffres fournis par le fabricant (Syngenta) aux autorités allemandes et européennes, ainsi que sur des données complémentaires françaises. Cette avis faisait suite à une demande de la société Syngenta d'autorisation de mise sur le marché dans le cadre d'une procédure de reconnaissance mutuelle avec l’Allemagne, qui avait déjà homologué cet insecticide. Aujourd’hui, les autorités allemandes font machine arrière et, au nom du principe de précaution, retire l’autorisation à ce Cruiser.Le MDRGF demande au gouvernement français de tirer les conclusions de cette décision allemande et de retirer à son tour l’autorisation de mise sur le marché français du Cruiser. « Nous avions prévenu le Ministère de l’Agriculture dès le début 2008 que le Cruiser présenterait des risques inacceptables pour les abeilles. » déclare François Veillerette, Président du MDRGF. « Aujourd’hui, Michel Barnier doit tirer les leçons de la situation allemande qui montre une sous estimation du risque pour les abeilles et retirer immédiatement l’homologation du Cruiser en France. » ajoute t’il.(1) : lire le communiqué du BVL en allemand

jeudi 1 mai 2008

Le 13 mai : manisfestez contre les OGM partout en france !

OGM : Mobilisez-vous le 13 mai à 13h00Selon un sondage récent, 78% des personnes interrogées jugent prioritaire de développer l'agriculture biologique, tandis que 14% sont du même avis pour le développement de cultures génétiquement modifiées (OGM). 80% estiment qu'il n'est "pas prioritaire" de développer les cultures d'OGM.Devant ce constat, un collectif d'organisation initié par le WWF et soutenu par le MDRGF, Greenpeace, les amis de la Terre et bien d'autres lance un appel de mobilisation pour faire entendre nos voix aux députés qui voteront le projet de loi OGM entre le 14 et le 15 mai 2008.Cet Appel à pique-niquer le 13 mai à 13 h 00 est l'expression de notre refus commun de nous laisser imposer les OGM dans nos assiettes, nos AOC et nos terroirs. Nos élus ont le devoir de préserver l'environnement et notre santé.retrouvez sur le site http://www.stopauxogm.fr tous les éléments pour vous informer sur les lieux de manisfestation et aussi pour amplifier la mobilisation. Agissez avec nous!

samedi 5 avril 2008

Cancer et environnement

Annie Sasco, épidémiologiste à l'Inserm
"Face au cancer, il existe des éléments que l'individu ne peut pas contrôler"
LE MONDE 01.04.08

Médecin épidémiologiste, le docteur Annie Sasco a travaillé plus de vingt ans au Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Elle est désormais directrice de recherche à l'Inserm (unité 897-Bordeaux), responsable de l'équipe épidémiologie pour la prévention du cancer.Question : Dans son rapport du 18 février, l'académie nationale de médecine note une diminution du nombre de cancers du sein depuis 2005 et l'attribue à la moindre utilisation des traitements hormonaux substitutifs (THS). Les études scientifiques mettant en cause les effets secondaires des THS datent du début des années 2000.

Peut-on, si vite, mesurer l'impact d'un moindre recours à ces traitements ?
Réponse : Les produits de nature hormonale peuvent avoir deux types d'action. Soit être un cancérogène au sens traditionnel du terme, c'est-à-dire capable d'induire une mutation de l'ADN, soit être un excellent facteur de croissance, donc favoriser la croissance des cellules, en particulier des cellules cancéreuses. Comme il s'agit d'un effet de promotion à relativement court terme, cela peut expliquer que, si on supprime le THS chez des femmes qui, du fait de leur âge, sont susceptibles d'avoir dans leurs organismes quelques cellules cancéreuses (ce qui ne veut pas dire que toutes feront un cancer), on parvienne à une baisse rapide du nombre de cancers. Chez certains individus, des cellules cancéreuses peuvent rester tranquilles dans leur coin, contrôlées par l'organisme. Mais si on les aide à pousser en leur donnant des facteurs de croissance elles vont se réveiller. Néanmoins, le cancer qui arrive n'est pas forcément lié uniquement au THS. Il y a toujours plusieurs facteurs mais le THS peut favoriser l'apparition du cancer du sein.

Q : L'académie prend position en faveur de la chimioprévention pour les femmes étant - pour des raisons génétiques - exposées à très haut risque au cancer du sein. Qu'en pensez-vous ?
R : Je pense qu'il est urgent d'attendre et que, de toute façon, cela ne peut pas être une solution pour l'ensemble de la population. La médicalisation croissante n'est pas la seule solution. Actuellement, on assiste à un dérapage : on traite des gens qui ne sont pas encore malades pour éviter qu'ils ne tombent malades. C'est vrai dans beaucoup de pathologies (hypertension, cholestérol, etc.). Le problème est que nous ne sommes pas sûrs de réellement empêcher la survenue de la maladie et que sont utilisés des médicaments, peut-être efficaces, mais agressifs, avec des effets secondaires. Même lorsqu'ont été proposés des médicaments considérés comme non dangereux, tels que les vitamines (bétacarotène, alpha-tocophérol), pour éviter le cancer du poumon chez les fumeurs, cela n'a pas marché. On avait remarqué que les gens qui développaient un cancer du poumon avaient des taux de vitamines dans leur sang plus bas. L'idée a alors été de leur donner un supplément de vitamines. Un premier essai réalisé, il y a quinze ans, en Finlande, a montré que ceux à qui on avait donné des vitamines avaient fait plus de cancers du poumon que ceux à qui on n'avait rien donné. Il n'est jamais neutre de modifier, par des moyens pharmacologiques, les apports des gens. Dans l'alimentation, c'est pareil. Il faut être naïf pour croire qu'avec quelques molécules chimiques insérées dans des gélules on reproduit tous les effets d'une classe d'aliments. C'est rechercher la facilité sous prétexte qu'il est plus facile de prescrire que de proscrire.

Q : Comment améliorer la prévention vis-à-vis du cancer ?
R : Dire qu'il ne faut pas fumer, boire le moins d'alcool possible, avoir une alimentation équilibrée, de préférence sans trop de résidus de pesticides et de polluants divers, faire de d'exercice physique, tout cela est très bien. Mais il existe d'autres éléments que l'individu ne peut pas contrôler : l'air qu'il respire, l'eau qu'il boit, l'endroit où il habite, l'exposition aux champs électromagnétiques. Il faudrait être plus drastique notamment sur les pesticides. Aujourd'hui, quand on fait un repas normal, en France, on est exposé aux résidus de 21 pesticides. Il faudrait davantage éliminer de notre mode de vie et de notre environnement les composés dont on sait avec certitude ou que l'on soupçonne très fortement d'être des cancérogènes pour l'être humain. Mais on se heurte à des intérêts commerciaux. Cela relève de décisions politiques sur lesquels chacun d'entre nous peut peser.

Q : Mais les récentes études montrent que le rôle joué par l'environnement (eau, air, alimentation) est extrêmement minime, inférieur à 1 %, dans les causes des cancers...
R : Les chiffres dont on dispose reflètent ce qui s'est passé au cours des trente dernières années. Il y a quarante ans, il y avait infiniment moins, dans notre environnement, de pesticides ou de champs électromagnétiques. Le téléphone portable, le Wi-Fi n'existaient pas. Or le cancer est un effet secondaire à long terme. Il faut vingt ou quarante ans, pour faire un cancer. Les effets du téléphone portable, par exemple, commencent juste à être entraperçus. Nous baignons dans les ondes. Qu'il s'agisse de l'alimentation, des radiations ionisantes, des champs électromagnétiques, des dioxines, ou encore de certains cosmétiques, faut-il attendre une certitude absolue ? Ou dire qu'il faudrait quand même faire attention parce que nous avons des données chez l'animal et quelques-unes sur l'être humain qui ne sont pas vraiment rassurantes. Pour les cosmétiques, il faut savoir que ce n'est pas le prix qui fait la différence de qualité.

Q : Cela risque de faire beaucoup de choses vis-à-vis desquelles on serait censé faire attention...
R : Je ne veux pas angoisser les populations. Mais il est légitime de poser ces questions. L'augmentation du nombre de cancers est liée en partie au vieillissement de la population et au dépistage (c'est caricatural pour la prostate), mais cela est loin de tout expliquer. Le 27 novembre, à l'université Qinghua de Pékin, Nicolas Sarkozy, lui-même, a déclaré : "Les opinions publiques demandent que nous agissions ensemble pour que cesse le scandale des cancers dus à la pollution". Je suis pleinement d'accord.

Colloque international : Agriculture Biologique et changement climatique.

Colloque international scientifique et professionnel Agriculture biologique et changement climatique Contribution de l’agriculture biologique et de nos choix alimentaires à l’effet de serre 17 et 18 avril 2008 Enita Clermont, Lempdes, FranceLa réalité du changement climatique et ses conséquences sécheresses, inondations, diminution de la biodiversité etc. sont largement admises, mais dans quelle mesure la pratique de l’agriculture biologique réduit-elle ce fort impact ?La réalité du changement climatique du fait des activités humaines et ses conséquences en terme d’accidents climatiques (sécheresses, inondations…), de diminution de la biodiversité, de risques sanitaires, etc. sont admises par une large majorité de personnes. Or, l’agriculture est la principale source de ces deux gaz. Les émissions de méthane proviennent principalement du tube digestif des ruminants et de la fermentation des effluents d’élevage (fumier, fientes, lisier). Celles de protoxyde d’azote proviennent de la fertilisation azotée et, dans une moindre mesure, des effluents d’élevage. Au total, l’agriculture contribue en France à l’effet de serre à hauteur de 19 %, et, en incluant les secteurs amont et aval, à plus de 30 % des émissions, toutes sources confondues. Toutes ces données posent trois questions par rapport aux orientations de l’agriculture, et en particulier pour les agriculteurs et les consommateurs qui optent pour les produits biologiques : 1. Dans quelle mesure la pratique de l’agriculture biologique réduit-elle ce fort impact ? 2. Que peut-on changer dans les techniques de ce mode de production et dans nos habitudes alimentaires pour aller encore plus loin dans la réduction de cet impact ? 3. Quel conséquences aura le changement climatique sur l’agriculture biologique ? Objectifs du colloque Les objectifs de ce colloque international scientifique et professionnel sont : - de faire le point des connaissances actuelles sur ce thème, - de mettre en évidence les données indiscutables, mais aussi les lacunes, encore nombreuses, dans nos connaissances, en vue de déterminer les besoins de recherche, - d’éclairer sur les pistes d’actions possibles au niveau des décideurs, des agriculteurs, des différents acteurs de la filière agro-alimentaire et des consommateurs, - de favoriser les échanges entre les scientifiques et les professionnels. Parmi les participants, figureront notamment Bernard Seguin directeur de recherche à l’unité Agroclim d’Avignon et Jean-François Soussana, directeur de recherche à l’unité d’Agronomie de Clermont Ferrand. Tous deux ont contribué à la rédaction du 4 rapport du GIEC paru en 2007 etc.Plus d'information sur le colloque >>> Téléchargez le programme complet :http://www.mdrgf.org/pdf/Programme_colloque_agriculture_170408.pdf>>> Contact: Secrétariat colloque Annabel Barthélemy ENITA Clermont, Marmilhat, BP 35, F-63370 LempdesTel : +33 (0)4 73 98 13 29 / Fax : +33 (0)4 73 98 13 90 Internet : www.enitac.fr >>> Lieu du colloque : Site de Marmilhat - BP 35 - 63370 Lempdes Tél. : 04 73 98 13 13 - Fax : 04 73 98 13 00 >>> Dates : le 17 avril de 9h à 19h suivi d’un buffet et le 18 avril de 8h30 à 18hLe samedi matin possibilité de visiter une exploitation en Agriculture biologique Maraîchage ou une exploitation en Agriculture biologique Élevage

jeudi 27 mars 2008

Des pesticides dans le vin !

Résidus de pesticides dans le vin Les associations du Pesticides Action Network Europe (PAN-Europe), dont le MDRGF, publient les résultats d’une campagne d’analyses réalisée sur des vins d’Europe et du monde entier et dénoncent la contamination généralisée de ces vins par des résidus de pesticides.L’Etude. L’étude a été coordonnée par PAN-Europe, et soutenue par le MDRGF pour la France, Global 2000 pour l’Autriche et Greenpeace Allemagne. 40 bouteilles de vin rouge ont été analysées, en provenance de France, d’Autriche, d’Allemagne, d’Italie, du Portugal, d’Afrique du sud, d’Australie et du Chili. 34 étaient issues de l’agriculture intensive et 6 de l’Agriculture Biologique . Résultats : 100% des vins conventionnels testés contaminés. En effet chaque échantillon testé contient en moyenne plus de 4 résidus de pesticides différents : les plus contaminés d’entre eux contenant jusque 10 pesticides !Niveau de contamination: 5800 fois plus élevée que pour l’eau potable ! Les niveaux de contamination dans cette étude sont variables et ne dépassent pas les limites maximales autorisées (LMR). Cependant, il est à noter qu’il n’existe pas de LMR vin a proprement parler mais qu’on se réfère à celles utilisées pour le raisin qui sont très élevées. Il faut en outre préciser que les niveaux de contamination observés dans le vin sont considérablement plus élevés que les niveaux tolérés pour les pesticides dans l’eau puisque qu’on a trouvé dans certains vins testés des quantités jusqu’à plus de 5800 fois supérieures aux Concentrations Maximales Admissibles (CMA) autorisées par pesticide dans l’eau du robinet !Risques sanitaires. Ces nombreux résidus témoignent d’une utilisation très intensive de pesticides en viticulture. Parmi ces résidus trouvés de nombreuses molécules sont des cancérigènes possibles ou probables, des toxiques du développement ou de la reproduction, des perturbateurs endocriniens ou encore des neurotoxiques .Vins biologiques. Les vins biologiques analysés ne renferment pas de résidus de pesticides à l’exception d’un échantillon de Bourgogne dans lequel on a trouvé des quantités faibles d’un produit. Cette présence est expliquée par les dérives des pulvérisations en provenance des parcelles voisines . Cette contamination des viticulteurs biologiques, quoique rare et à de faibles quantités, est totalement inacceptable.« L’étude réalisée par PAN et le MDRGF montre que l’utilisation très intensive de pesticides en viticulture - 20% des pesticides utilisés sur 3% de la surface agricole - a comme conséquence la présence systématique de nombreux résidus dans les vins. Il est grand temps, conformément aux décisions du Grenelle, que la viticulture réduise sa consommation de pesticides pour réduire l’exposition des consommateurs en privilégiant les techniques alternatives aux pesticides. Ce sont ces systèmes alternatifs dont le MDRGF fait la promotion lors de la 3ème semaine sans pesticides qui a lieu du 20 au 30 mars. » déclare F. Veillerette, Président du MDRGF et administrateur du réseau PAN-Europe. « En outre, les représentants du gouvernement français devront absolument tout faire pour que les législations européennes sur les pesticides en préparation éliment les pesticides les plus dangereux et favorisent les systèmes qui réduisent fortement, ou se passent complètement, de ces toxiques » ajoute F. Veillerette.télécharger l'étude complète :http://mdrgf.c.topica.com/maakF43abF0o4bIDu65eafpL0Q/télécharger le communiqué de presse :http://mdrgf.c.topica.com/maakF43abF0o5bIDu65eafpL0Q/lire l'article de Libération de ce 27 mars :http://mdrgf.c.topica.com/maakF43abF0o6bIDu65eafpL0Q/

mercredi 19 mars 2008

Bio attitude sans béatitude et 3ème SSP

3 ° Semaine Pour les Alternatives Aux Pesticides : c'est parti!
Demain débutera la nouvelle édition de la Semaine Sans Pesticides qui se tiendra du 20 au 30 mars. Au programme dejà plus de 250 événements partout en France et pour la première fois aussi en Europe (Angleterre, Belgique, Suède...) et au Québec!Venez nombreux(ses) découvrir pourquoi et comment se passer des pesticides. Les organisations participantes vous proposent des ateliers de formation au jardinage bio, des conférences débats, des spectacles, des visites de fermes bio, des projections de films, des expositions etc. 10 jours de sensibilisation ludiques et informatifs.Alors que le Grenelle nous promet une réduction de moitié de l'usage des pesticides et une augmentation des terres agricoles consacrées à l'Agriculture Biologique, des hommes et des femmes se mobilisent dans le monde pour vous prouver que c'est possible et nécessaire. Nous vous attendons!Pour plus d'information, rendez-vous sur le site http://mdrgf.c.topica.com/maakzC1abFOfCbIDu65eafpL0Q/

'Bioattitude sans béatitude' : un nouveau film en DVD parait à l'occasion de cette nouvelle semaine sans pesticides !
Nous sommes heureux de vous annoncer la sortie DVD du documentaire du réalisateur Olivier Sarrazin : "Bioattitude sans béatitude"."Une enquête sérieuse mais non dénuée d'humour .. Un petit bijou de film vif, drôle et bourré d'informations" Télérama. L'édition DVD de ce documentaire a été co-produite par le MDRGF. Un effort a été fait tant sur le contenu du DVD que sur sa forme: une version longue de 52 min et une version courte de 20 min pour lancer des débats vous sont proposés ainsi que divers bonus... . Un beau cadeau à faire pour les fêtes de Pâques !Vous pouvez vous le procurer en nous le commandant - Comment? Téléchargez le bon de commande sur: http://mdrgf.c.topica.com/maakzC1abFOfVbIDu65eafpL0Q/ remplissez-le et renvoyez-le nous accompagné de votre règlement à : MDRGF 40 rue de Malte, 75011 Paris ou en renvoyant simplement sur papier libre vos coordonnées accompagnées de votre règlement. Tarif: 15 Euros ttc/DVD - Pour les commandes de plus de 10 DVD, promotion: 12 Euros par DVD N'oubliez pas d'ajoutez les frais de port France métropolitaine : les frais d'expéditions sont facturés 2,50 Euros pour 1 document , 6 Euros pour 2, 8 Euros pour 3 . Pour plus de 3 documents compter au minimum 8 Euros en fonction du poids.Autres Etats membres de 'UE : Une participation de 6Euros pour 1 document , 10 euros pour 2, 14 euros pour 3 - pour plus de 3 documents compter au minimum 14 Euros en fonction du poids Envois hors de France métropolitaine et UE : Une participation de 10 Euros pour 1 document - 15 Euros pour 2 documents , 19 Euros pour 3 documents - pour plus de 3 documents compter au minimum 19 Euros en fonction du poids

vendredi 29 février 2008

semaine pour les alternatives aux pesticides

Semaine sans pesticides du 20 au 30 mars 2008 : demandez le programme ! Troisième édition de la semaine sans pesticidesLa Semaine Sans Pesticides a été initiée par les membres de l’Acap (Action Citoyenne pour les Alternatives aux Pesticides) en 2006 et est coordonnée au niveau national et européen par le MDRGF (Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures). Pendant 10 jours, du 20 au 30 mars, des associations, ainsi que des collectivités, des jardineries, des agriculteurs, organisent des actions variées pour sensibiliser tous les publics sur les risques sanitaires et environnementaux liés à l’utilisation des pesticides et pour montrer que des alternatives viables aux traitements chimiques existent. Au programme durant dix jours : - La tenue de stands thématiques, la mise en place de marchés bio et plusieursanimations dans des lieux publics,- Des visites de fermes bio, des portes ouvertes chez les producteurs bio et des sorties sur le terrain,- Différents spectacles, dont un conte musical, plusieurs spectacles pour enfants ou bien une intervention « clownesque « sur l’eau,- Des ateliers pédagogiques et des ateliers pratiques de formation aux techniques de jardinage naturel, des formations spécifiques pour jardiniers amateurs, ou des formations réservées aux élus et aux professionnels,- Des animations scolaires,- Des tables rondes, soirée-débats et conférences,- Plusieurs projections de films (Bio attitudes sans béatitude, Pesticides nonmerci…) suivies de débats,- Des expositions sur différents thèmes (exemple : comment se débarrasser des parasites sans insecticides)Pour vous tenir informés des animations proches de chez vous : http://mdrgf.c.topica.com/maakgR0abFlgpbIDu65eafpL0Q/ Pour participer à la SSP ou inscrire une action : contacter Gabriele OTERImail: semainesanspesticide@free.frAdresse: 40, rue de Malte 75011 PARISTel/fax: 01 45 79 07 59

samedi 16 février 2008

Fipronil et abeilles : danger !

Abeilles: le pesticide Régent présente un "risque inacceptable" Abeilles: le pesticide Régent présente un "risque inacceptable" AFP - Vendredi 15 février,PARIS, (AFP) – Le pesticide fipronil, commercialisé sous l'appellation Régent par le chimiste allemand BASF et interdit en France depuis 2004 pour le maïs et le tournesol, fait courir "des risques inacceptables" aux abeilles, selon un rapport officiel parvenu à l'AFP.Une comparaison entre des abeilles exposées à des niveaux de concentration différents de fipronil, a mis évidence des résultats "préoccupants" qui "ne permettent pas d'exclure des risques inacceptables" pour les abeilles, selon ce rapport d'un comité dépendant du ministère français de l'Agriculture.Ce comité avait publié en 2003 un rapport sur l'insecticide Gaucho, produit par Bayer, également interdit en 2004 dans les semences à cause des risques neurologiques qu'il présenterait pour les abeilles.La diminution de la population d'abeilles, qui présente un danger pour la reproduction par pollinisation des végétaux, a été enrayée en France depuis l'arrêt de l'utilisation de ces deux substances, mais la controverse a rebondi avec la récente homologation par le gouvernement d'un nouvel insecticide, le Cruiser.Selon le Mouvement pour les droits et le respect des générations futures (MDRGF), le rapport sur le fipronil "montre clairement le danger inhérent à des insecticides systémiques" (famille à laquelle appartiennent les trois insecticides Régent, Gaucho et Cruiser). Ce mouvement demande "la suspension immédiate de l'homologation du Cruiser sur le maïs et un engagement du gouvernement à ne plus homologuer ces substances".De son côté, l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a conduit une étude sur 120 colonies d'abeilles domestiques pour examiner les cause de mortalité de ces insectes. "Aucune relation statistique entre la présence de résidus et les populations d'abeilles adultes et larvaires, ni avec la mortalité des colonies n'a pu être mise en évidence", selon l'étude de l'Afssa qui précise toutefois que ses résultats "sont fondés sur un très petit nombre d'observations".

jeudi 14 février 2008

OGM et pesticides

Nouveau rapport : Les OGM augmentent l’usage des pesticides et ne réduisent pas la pauvreté

Un nouveau rapport des Amis de la Terre Europe révèle que les OGM ont conduit à une hausse massive de l’usage des pesticides et n’ont pas réussi à augmenter les rendements ou à vaincre la faim et la pauvreté dans le monde [1]. Ce rapport coïncide avec la sortie annuelle des données de l’industrie des biotechnologies sur les cultures OGM à travers le monde [2].Pour Christian Berdot, en charge des OGM aux Amis de la Terre France : "Les OGM ont échoué à apporter les bénéfices promis depuis des années par l’industrie des biotechnologies. A la place, l’augmentation de l’usage des pesticides causé par ces cultures menace l’environnement et les populations à travers le monde.” …/…Le rapport des Amis de la Terre International “Qui tire profit des cultures GM ?” 2008 montre que :Les OGM ont conduit à une hausse significative de l’usage de pesticidesDes études gouvernementales montrent une hausse de 15 fois de l’usage du désherbant RoundUp (glyphosate) aux Etats-Unis et de presque 80% au Brésil [3]. Ceci est lié au nombre croissant de mauvaises herbes résistantes au glyphosate à travers le monde, augmentant ainsi les coûts de production et les impacts environnementaux [4]. Les Etats-Unis ont également augmenté leur usage de pesticides plus toxiques, dont l’un est interdit en Europe : - L’augmentation du glyphosate ne remplace pas pour autant les autres désherbants. Entre 2002 et 2006 l’usage du 2,4,D (un composant de l’agent orange) sur le soja a plus que doublé - L’utilisation de l’atrazine (interdite en Europe à cause de problèmes pour la santé) sur le maïs a augmenté de 12% entre 2002 et 2005.Les OGM n’apportent pas de solution à la faim et la pauvreté dans le monde- La grande majorité des OGM commercialisés est destinée à l’alimentation animale pour le bétail et la viande des pays riches et industrialisés plutôt que pour nourrir les pauvres. Les OGM et le modèle d’agriculture intensive qu’ils véhiculent contribuent à la disparition des petits paysans et d’une agriculture familiale et ne réduisent en rien la pauvreté. [5] - L’industrie revendique souvent que le coton OGM a stimulé les rendements permettant de réduire ainsi la pauvreté des paysans. Pourtant, un examen approfondi montre que des conditions climatiques favorables, une meilleure irrigation et l’introduction de semences améliorées sans qu’elles ne soient GM expliquent les meilleurs rendements. De plus, dans plusieurs pays, les paysans qui payaient un supplément pour des semences de coton OGM ont fini par dépenser plus en insecticides chimiques que ceux qui cultivaient du coton conventionnel.Dans l’ensemble, les OGM n’ont pas de meilleurs rendements que les autres semences- Même le département américain de l’agriculture reconnaît qu’aucun OGM sur le marché n’a été modifié pour accroître les rendements. Les principaux facteurs influençant les rendements sont le temps, l’irrigation et les engrais, la qualité des sols et le savoir-faire des paysans [6].Les OGM toujours en échec en Europe- Moins de 2% de la totalité du maïs cultivé dans l’Union Européenne est génétiquement modifié [7] et cinq pays européens ont maintenant interdit le maïs Monsanto à cause de preuves de plus en plus nombreuses montrant leur impact négatif sur l’environnement. Une revue des biotechnologies en Europe en 2007 confirme que le secteur des OGM se porte mal. En revanche, les méthodes d’agriculture durable comme l’agriculture biologique créent davantage d’emplois, développent les économies rurales et sont plus sûres pour l’environnement [8].Notes :(1) Le résumé de ce rapport est consultable avec le lien suivant : http://mdrgf.c.topica.com/maaj1uVabEYntbIDu65eafpL0Q/ Une fiche questions/réponses montrant que les OGM ne permettent pas d’atteindre les objectifs de développement du Millénaire, tel que la réduction de moitié de la pauvreté d’ici 2015, est disponible à l’adresse suivante : http://mdrgf.c.topica.com/maaj1uVabEYnubIDu65eafpL0Q/ (2) Le lancement de ce nouveau rapport coïncide avec la parution annuelle du « Statut Mondial des Biotechnologies commercialisées ». Cette publication est rédigée par l’ISAAA, le « Service International d’Acquisition des Applications des Biotechnologies agricoles », organisme financé par l’industrie pour faire la promotion des plantes GM. Son but est de présenter les OGM agricoles comme étant bénéfiques pour l’environnement et comme étant la solution contre la faim et la pauvreté dans le monde. Les industriels des biotechnologies continuent d’affirmer, contre toute évidence, que les plantes GM réduisent l’utilisation des pesticides et jouent un rôle dans la lutte contre la pauvreté et la faim dans le monde.(3) Les données du Ministère de l’Agriculture des Etats-Unis montrent que de 1994 à 2005, les plantes RoundUp Ready de Monsanto ont provoqué une multiplication par 15 des quantités utilisées de glyphosate. Rien qu’en 2006, les quantités utilisées pour le soja ont fait un bond de 28% pour atteindre presque 44 000 t. L’an dernier une étude d’une Agence gouvernementale brésilienne révélait que l’utilisation de glyphosate avait augmenté de 79,6% de 2000 à 2005, ce qui est beaucoup plus rapide que l’expansion des surfaces plantées en soja RR(4) Au niveau mondial, on dénombre 58 études attestant de l’apparition d’herbes résistantes au glyphosate, se développant sur 3 251 sites couvrant une surface totale d’un millions d’hectares. Les spécialistes sont d’accord sur le fait que ces résistances sont dues à la culture en continue de plante tolérantes au RoundUp et à une sur-utilisation du glyphosate. En Argentine, en 2007, une adventice résistante, appelée herbe de Johnson, infestait 120 000 ha. On estime qu’il faudra utiliser 25 millions de litres d’autres herbicides que le glyphosate, pour arriver à bout de cette adventice, ce qui augmentera les coûts de 160 à 950 millions de dollars par an.(5) En Afrique du Sud, depuis l’adoption du coton Bt, le nombre de petits producteurs s’est effondré de 3229 en 2001/2002 à, à peine 853 en 2006/2007. En Inde, le coton Bt n’apporte aucune réponse à des problèmes comme l’augmentation des semences et des intrants mais au contraire contribue à la spirale de l’endettement. Rien que pour l’année 2007 (jusqu’en octobre), 942 cas de suicides de paysans ont été répertoriés. On a eu connaissance de nombreux conflits entre les grands propriétaires terriens et les communautés villageoises y compris l’assassinat par balle d’un paysan au Brésil, par un membre d’une milice liée à Syngenta. Au Paraguay, l’expansion du soja est associée à l’accroissement de la pauvreté rurale. 90% du soja cultivé est GM et près de 40% de la population vivant dans les zones rurales vivent en dessous du seuil de pauvreté.(6) Le soja RoundUp Ready de Monsanto – la plante GM la plus plantée au monde – n’a pas de rendement supérieur au soja conventionnel. En fait, de nombreuses études montrent même une baisse moyenne comprise entre 5 et 10% par rapport aux variétés conventionnelles à haut rendement. Le coton insecticide Bt contre certains insectes n’a pas de rendement supérieur à des cotons conventionnels : aux Etats-Unis, en Argentine, en Colombie et en Australie les rendements globaux sont restés les mêmes. En Inde et en Chine, l’augmentation des rendements est principalement due aux conditions climatiques et à des facteurs de productions non liés aux biotechnologies. En Chine, par exemple, le Xingjiang, la province avec la production la plus élevée de coton et le rendement moyen le plus élevé, cultive majoritairement du coton conventionnel pas des variétés GM, Bt.(7) Une seule plante GM est plantée dans l’Union Européenne, il s’agit du maïs Bt de Monsanto (le MON810), maïs qui a été manipulé génétiquement pour produire un insecticide. Les industriels des biotechnologies ont annoncé une augmentation de 77% de la surface cultivée en plantes GM dans l’UE pour 2007. Cela amène la surface totale cultivée de 1%, à un peu moins de 2%. Le pays qui montrait le plus d’intérêt pour ce maïs, la France vient d’annoncer sa suspension pour des raisons sanitaires et environnementales.(8) Les Amis de la Terre / Friends of the Earth Europe ont rassemblé un certain nombre de documents provenant de sources scientifiques ou gouvernementales que vous pouvez consulter en ligne : http://mdrgf.c.topica.com/maaj1uVabEYnvbIDu65eafpL0Q/

mercredi 13 février 2008

manifestation contre le Cruiser maïs le 21 février !

Manifestation contre l'homologation du Cruiser jeudi 21 février à Paris
Nous demandons le retrait de l’insecticide CRUISER® produit par la firme SYNGENTALe ministère de l’agriculture vient d’autoriser le Cruiser maïs ( molécule active :le Thiametoxam. )Ce produit ne satisfait pas aux exigences de sécurité pour l’abeille et l’environnement . Cette molécule neurotoxique reste active très longtemps dans le sol, l’eau et les plantes dans lesquels elle se diffuse pour exprimer sa toxicité. Les abeilles et de nombreux autres insectes pollinisateurs, les oiseaux, les vers de terre en subissent les conséquences sur leur santé.NON A L’INSECTICIDE CRUISER®TUEUR D’ABEILLES ET DE BIODIVERSITE !Un des objectifs du grenelle de l’environnement est la réduction de l’usage des pesticides.Commençons dès maintenant à ne plus autoriser de molécules destinées aux « Traitements de Semences » alors qu’on les sait dangereuses, systémiques et persistantes.Le ministère précise qu’il ne sera utilisé que sur les maïs ensilage et grain …soit déjà 3 millions d’hectares potentiellement concernés !… en Italie des milliers de ruches ont péri au printemps 2007 au moment du semis à cause des poussières toxiques. Quelques millionièmes de grammes suffisent à tuer les abeilles..Le Système d’évaluation est à revoir. Prés de 3000 formulations commerciales de produits insecticides sont autorisées en France. L’environnement est soumis à une pression trop grande par des expositions répétées à des toxiques ! des alternatives existent et d’autres sont à inventer.Arrêtons là le gâchis et les mensonges !La biodiversité est la richesse du monde .Vivre du métier d’apiculteur nécessite que l’environnement soit respectée et que soient respectés les engagements pris devant les Français !Tous à Paris sous la tour EiffelJEUDI 21 FEVRIER 2008MANIFESTATION A L’APPEL DE LA COORDINATION DES APICULTEURS DE FRANCE ET DES ONG DU GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT· 10h 00 accueil sous la tour Eiffel· 10h30 prises de paroles des représentants des structures apicoles et des associations environnementales· 11h00 départ de la Manifestation· 13h00 -15h00 Prises de paroles des délégations d’apiculteurs Les organisations organisatrices :UNAF (Union Nationale de l’Apiculture) - SNA (Syndicat National d'Apiculture) – FNOSAD (Fédération Nationale des Organisations Apicoles Départementales) – SAPCO (Syndicat des Apiculteurs Professionnels du Centre et de l'Ouest) – SAPRA (Syndicat des Apiculteurs Professionnels de Rhône -Alpes) – SAPB (Syndicat des Apiculteurs Professionnels Bretons) – SPMF (Syndicat des Producteurs de Miel de France) – SAPP (Syndicat des Apiculteurs Professionnels de Provence) - Commission apicole de la confédération paysanne – FEDAPI (Fédération des Coopératives Apicoles)MDRGF (Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures ) – France Nature Environnement – Agir pour l’environnement – les Amis de la Terre – LPO (ligue pour la protection des oiseaux)- Alliance pour la Planète

mercredi 23 janvier 2008

Abeilles, OGM, cancer et environnement : agissez avec nous !

Agissez avec nous !
Bien que les intentions du gouvernement telles qu’elles ressortent du Grenelle de l’Environnement laissent entrevoir des possibilités de progrès, les faits sont tenaces : abeilles menacées par de nouveaux insecticides ultra-toxiques nouvellement homologués, loi sur les OGM au contenu incertain, épidémie de cancer en partie imputable à la dégradation de l’environnement…Mobilisons nous pour maintenir la pression sur nos décideurs afin qu’ils prennent les décisions qui s’imposent : Une véritable application du principe de précaution pour les générations futures !

Opération Abeille : Homologation d’un insecticide dangereux
Comme nous vous en informions lors de notre dernier envoi, le MDRGF, avec d’autres partenaires, s’est mobilisé pour demander le retrait de l’homologation du Cruiser, un insecticide systémique dangereux. Aujourd’hui, avec nombre de ses collègues, il lance une cyberaction, pour que toutes et tous vous demandiez à votre tour le retrait de l’homologation de ce pesticide dangereux !A vous de jouer… Pour plus d’informations rendez-vous sur : http://mdrgf.c.topica.com/maajERKabEoRIbIDu65eafpL0Q/

Opération Santé : « La guerre contre le cancer »
« La guerre contre le cancer » est un film documentaire de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade dont le sujet est l'échec de la guerre contre le cancer, en France et dans le monde. En 1971, Nixon déclarait en lançant son plan de lutte contre le cancer : "Dans 20 ans nous aurons vaincu le cancer". Aujourd'hui l'échec est patent: en France, un homme sur 2 et une femme sur 3 seront atteints d'un cancer ; le cancer de l'enfant progresse de 1% par an en Europe depuis 30 ans et cette progression s’accélère.Découvrez le film en avant première le mercredi 30 janvier à 18h30 à Sciences Po Paris (Amphithéâtre Jacques Chabsal 27 Rue Saint Guillaume Paris 7ème ) – confirmation nécessaire au 01 58 04 15 50.A noter, France 2 va diffuser ce documentaire "La guerre contre le cancer" le jeudi 7 février à 23h05.S'attaquer à l'épidémie de cancer en travaillant à la restauration d’un environnement saine est aujourd'hui une vrai urgence. D'où l'importance d'une large participation de toutes et tous à cette projection !Pour plus d’informations sur le film rendez-vous sur : http://mdrgf.c.topica.com/maajERKabEoRJbIDu65eafpL0Q/

Opération OGM : Dites non aux OGM
Le 5 février, mobilisation d’un grand nombre d’ONG au jardin du Luxembourg (au moment du passage du texte de loi sur les OGM devant le Sénat). Au programme pique-nique de 12h à 14h, puis des prises de paroles. Profitez aussi des produits bio qui seront proposés à cette occasion. A 18h défilé au flambeauxVenez nombreux faire entendre votre voix ! En attendant écrivez à vos élus ! pour plus d’infos rendez-vous sur http://mdrgf.c.topica.com/maajERKabEoRKbIDu65eafpL0Q/ Informations à diffuser le plus largement possible.

vendredi 18 janvier 2008

alerte au Cruiser !

Abeilles: des associations réclament le retrait du pesticide Cruiser
AFP - Mercredi 16 janvier, 14h47PARIS (AFP) - Les associations Terre d'Abeilles et MDRGF ainsi que la chaine de magasins Jardin Bio réclament mercredi le retrait de l'autorisation du pesticide Cruiser, dans une pleine page de publicité parue dans le Monde où elles interpellent le président de la République."Monsieur le Président, vous venez de prendre une décision qui vous honore en refusant les OGM pesticides sur notre territoire. Alors pouquoi autoriser le pesticide Cruiser dont la matière active est le Thiamethoxam?" écrivent les trois partenaires sur une pleine page de publicité du quotidien Le Monde daté jeudi."Arrêtons le massacre!" lancent-elles, en reprenant une phrase attribuée à Albert Einstein selon laquelle "si l'abeille disparaît, l'humanité en a pour 4 ans".Le pesticide incriminé "est de la même famille que les deux dangereux pesticides interdits sur avis du Conseil d'Etat en 2004", indique le texte.Les associations rapprochent le Cruiser du Gaucho et du Regent, deux insecticides incriminés dans la surmortalité des abeilles.Terre d'Abeilles met en cause l'expertise de l'Agence Française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) sur laquelle s'est appuyée le ministère de l'Agriculture pour autoriser le Cruiser."Les protocoles d'expérimentation (de l'Afssa) sont médiocres et insuffisants et attestent d'une profonde méconnaissance de la biologie de l'abeille et de l'organisation d'une colonie d'abeilles", a déclaré à l'AFP Béatrice Robrolle-Marcy, présidente de l'association Terre d'abeilles.Pour Terre d'Abeilles, le Cruiser dont la matière active est le Thiamethoxam, est "ultra toxique".Mme Robrolle-Marcy s'est rendue mercredi au siège de l'Afssa où deux experts de son association ont été reçus séparément par le collège d'expertise scientifique de l'Afssa pour faire valoir leurs arguments, a-t-elle indiqué.Les représentants de la filière apicole et plusieurs associations de défense de l'environnement, dont Greenpeace et le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) ont dénoncé ces derniers jours le feu vert donné à l'utilisation du Cruiser, estimant qu'il bafouait le principe de précaution..../....pour en savoir plus sur le Cruiser et ses dangers :http://mdrgf.c.topica.com/maajA6qabEiQwbIDu65eafpL0Q/pour retrouver la campagne parue dans Le Monde :http://mdrgf.c.topica.com/maajA6qabEiQDbIDu65eafpL0Q/

dimanche 13 janvier 2008

OGM : clause de sauvegarde activée mais...

OGM : la clause de sauvegarde engagée, mais…
Le gouvernement a finalement suivi l'avis de la Haute autorité sur les OGM, qui préconise la suspension de la culture du maïs MON810.« Cette décision, prise en application du principe de précaution, s'appuie sur les conclusions du comité de préfiguration de la Haute autorité sur les OGM », indique un communiqué du gouvernement. « Le MDRGF se félicite de cette décision que tout le monde attendait après la publication des conclusions très claires du rapport de la Haute Autorité » Déclare François Veillerette, Président du MDRGF..Dans son rapport, le comité fait en effet état de risques scientifiques comme "la dissémination à longue distance des pollens, sur plusieurs dizaines, voire centaines de km —alors que les précédentes études portaient sur plusieurs dizaines et centaines de mètres—".Et parle d’un "impact négatif" du MON810 sur la faune et la flore, notamment le lombric et les micro organismes.Toutefois le MDRGF regrette que le gouvernement en profite pour annoncer dans la foulée son intention de mettre en place un « plan sans précédent d'investissement dans les biotechnologies végétales de 45 millions d'euros, soit une multiplication par huit des budgets actuels ».« Si le gouvernement a tenu parole sur l’activation de la clause de sauvegarde concernant le MON 810, il est clair que le lobby des OGM a reçu des assurances de soutien pour l’avenir. Le MDRGF regrette cette décision et demande que les sommes avancées pour la recherche sur les biotechnologies soient affectées au soutien à la recherche agronomique sur les itinéraires de production économes en pesticides et engrais dont le perfectionnement est nécessaire pour atteindre les objectifs du Grenelle de l’environnement en matière de réduction de l’usage des pesticides » ajoute François Veillerette.

mercredi 9 janvier 2008

Report de la loi sur les OGM, pesticides et abeilles...

Report du projet de loi OGM: prendre du temps (Kosciusko-Morizet)
PARIS, 8 jan 2008 (AFP) - La secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a estimé mardi qu'il était souhaitable de prendre "un peu plus de temps" pour débatttre des OGM après l'annonce du report du projet de loi sur les OGM, qui devait venir en discussion au Sénat le 15 janvier."On a essayé de faire tout cela dans des délais très, très courts alors même que ce sont des sujets extrêmement complexes et cela ne semblait pas absurde d'avoir un peu plus de temps", a déclaré Mme Kosciusko-Morizet à l'AFP.Par ailleurs, "on attend pour demain la décision du comité de préfiguration (de la Haute autorité sur les OGM) et il y a une confusion qui finit par se créer entre le projet de loi et la clause de sauvegarde qui n'est pas propice à la sérénité et à l'efficacité", a-t-elle ajouté, soulignant qu'il ne fallait "pas confondre les OGM en général et le cas du maïs Mon 810"."On était un peu bousculés en termes de calendrier et le président de la République a rappelé ce matin que c'est un sujet sur lequel on a besoin d'avoir du temps. Cette bousculade ne facilitait pas sur un sujet très complexe la compréhension et la sérénité", a-t-elle commenté. La clause de sauvegarde sera activée "si l'avis rendu demain est défavorable ou réservé", a-t-elle rappelé. "C'est une décision qui sera prise dans les jours qui suivront, avant fin janvier", a-t-elle ajouté.Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a annoncé mardi devant la commission des Affaires économiques du Sénat le retrait du calendrier du débat sur le projet loi sur les OGM et son report à plus tard.Compte tenu du calendrier et de la fin le 9 février de la législature au Parlement, le projet de loi sur les OGM devrait passer après les municipales au printemps prochain.

Pesticide Cruiser - L'autorisation du Cruiser bafoue le principe de précaution
Pesticide Cruiser - L'autorisation du Cruiser bafoue le principe de précaution, selon les ONGAFP le 09/01/2008 09H 15 min L'autorisation donnée mardi par le gouvernement à l'utilisation du pesticide Cruiser bafoue le principe de précaution, ont estimé des associations de défense de l'environnement en soulignant le danger auquel le produit expose les abeilles."Alors qu'on sait qu'il a posé des problèmes en Italie et qu'on connait son caractère de dangerosité, même à des niveaux très faibles, on aurait dû s'abstenir au nom du principe de précaution", a indiqué François Veillerette, président du Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (MDRGF) qui juge cette décision "très inquiétante". "Même à des doses aussi faibles que 0,5 nanogramme par abeille, la molécule active, le Thiamethoxam, entraîne des retards de retour à la ruche et un phénomène de désorientation responsable de l'affaiblissement des colonies", a-t-il expliqué à l'AFP. "Une fois de plus on ne respecte pas le principe de précaution: on prépare de nouveaux risques pour les abeilles, alors qu'elles pollinisent 60 à 80 % de espèces potagères cultivées", a également rappelé Arnaud Apoteker, de Greenpeace. Selon M. Veillerette, le Cruiser, produit par la firme Syngenta, présente des risques comparables à ceux du Regent ou du Gaucho, deux pesticides qui ont été retirés après avoir causé des dégâts sur les populations d'abeilles. "Le Thiamethoxan a une toxicité équivalente à celle du fipronil (contenu dans le Regent) ou de l'imidaclopride (Gaucho) dont on connait les effets délétères sur les ruchers", estime-t-il. Le ministère de l'Agriculture a autorisé mardi pour un an l'usage du Cruiser, en l'assortissant de "précautions maximales", assure-t-il, prévoyant une évaluation et une limitation de la période d'utilisation au 15 mai, avant la floraison.---------------------------------------------------*Regent et Gaucho - Fin de l'instruction du dossier des insecticides*07/01/2008 17:44 AFP : Une juge d'instruction de Saint-Gaudens (Haute-Garonne) a clos le dossier concernant les insecticides Regent et Gaucho, à l'origine, selon les associations d'apiculteurs, de la surmortalité des abeilles, a-t-on appris lundi auprès du procureur de la République local.Dans un courrier adressé aux différentes parties, la juge d'instruction a indiqué avoir clos le dossier le 26 décembre. Elle doit le transmettre incessamment au procureur de la République, qui a désormais un délai maximal de trois mois pour rendre son réquisitoire définitif. Dans cette affaire, les groupes chimiques et pharmaceutiques Bayer et BASF sont mis en examen comme personnes morales depuis le 23 février 2004, ainsi que leurs PDG respectifs, pour "mise en vente de produits agricoles toxiques nuisibles à la santé de l'homme ou de l'animal".Le Regent avait été interdit par le ministre de l'Agriculture Hervé Gaymard au lendemain des mises en examen. L'autorisation de mise sur le marché du Gaucho, produit par Bayer CropScience, pour les usages de traitement des semences de maïs et de tournesol avait été retirée en juillet 2004. Selon les associations d'apiculteurs, ce dernier insecticide était cependant utilisé pour la culture de l'orge. "Nous avons été particulièrement touchés par la surmortalité des abeilles en raison de la dissémination de ces produits", a déclaré à l'AFP, Jean-François Cauquil, membre de l'Union nationale de l'apiculture française, une association à l'initiative du dépôt de plainte. "Nous attendons désormais le procès avec impatience, même si nous pensons qu'il nous faudra être patients" en raison du report à septembre 2008 du procès d'un précédent volet concernant l'importation de Regent à partir d'Espagne, a-t-il ajouté. Ce procès, audiencé en décembre dernier à Saint-Gaudens, avait été reporté en raison de la grève des avocats dans ce tribunal menacé par la réforme de la carte judiciaire. "Vu l'influence et le poids des firmes Bayer et BASF, nous avons longtemps craint que le procès ne soit jamais organisé", a souligné M. Cauquil, qui a insisté, en tant que président de l'Association de défense des victimes des pesticides agricoles, sur l'incidence sur la santé avec "des traces de ces produits dans le lait, l'huile de tournesol ou la margarine de tournesol".

mardi 8 janvier 2008

OGM, pesticides systémiques... Agissez

Appel et pétition pour la liberté et le droit de produire et consommer sans OGM
Alors qu'est présenté en Conseil des Ministres, le 19/12, le projet de loi sur les OGM, des organisations* lancent un appel solennel au gouvernement afin que celui-ci respecte les engagements pris devant les français à l’issue du Grenelle de l’environnement et s’engage au respect de la liberté et du droit de produire et consommer sans OGM. Les premiers signataires de cet appel constatent que les dernières initiatives du gouvernement sont en contradiction flagrante avec les engagements pris fin octobre : >>> au lieu de l’activation de la clause de sauvegarde sur la culture du maïs MON810, c’est un arrêté ministériel non motivé, sans aucun effet et contraire aux règlements européens qui a été pris ; >>>au lieu de garantir le droit et la liberté de produire et consommer sans OGM, sa proposition de projet de loi permet d’organiser la contamination génétique généralisée. C’est pourquoi personnes et organisations signataires demandent solennellement au gouvernement de tenir les engagements pris devant les Français.Vous souhaitez aussi agir et soutenir l'action menée alors signez et faites signer: l'Appel qui s'adresse aux scientifiques, élus, artistes, représentant légal d'un ONG et/ou la pétition à toutes et tous les citoyens! Dépêchez vous car le projet de loi sur les OGM passe dès le 15 janvier au Sénat. Rendez vous dès aujourd'hui sur le site :http://mdrgf.c.topica.com/maajnQqabDZ9HbIDu65eafpL0Q/ pour signez l'Appel ou la pétition pour la liberté et le droit de produire et consommer sans OGM* : Attac – Amis de la Terre – Agir pour l’Environnement – Confédération paysanne - Faucheurs volontaires - FNAB – Greenpeace - MDRGF – Nature et ProgrèsCollectif: Alliance pour la planète - ACAP - Objectifbio...et bien d'autres

Pesticides: Une nouvelle menace pour les abeilles
Le ministre de l’agriculture envisage d’autoriser l’utilisation d’une nouvellesemence de maïs traitée par l’insecticide systémique dangereux appelé Cruiserdont la matière active est le Thiamethoxam...Le MDRGF réagit !plus d'infos sur le site du MDRGF à l'adresse :http://mdrgf.c.topica.com/maajnQqabDZ9IbIDu65eafpL0Q/