Projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes DECLARATION SOLENNELLE
La brutalité employée par la force publique en vue d'expulser, à la veille de la trêve hivernale, les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes nous amène à protester officiellement, collectivement et vigoureusement.
Lire la Déclaration complète ci-dessous
Générations Futures (ex- MDRGF) est une association de défense de l’environnement agréée, reconnue d’intérêt générale, fondée en 96 par G. Toutain, agronome, et F. Veillerette, enseignant. Nous menons des actions pour informer sur les risques de diverses pollutions ( notamment les substances chimiques surtout les pesticides) et promouvoir des alternatives en vue d'en réduire les impacts négatifs pour la santé et l’environnement. + d'infos sur http://www.generations-futures.fr
jeudi 25 octobre 2012
mardi 23 octobre 2012
réaction de Générations Futures au rapport de la mission parlementaire sur les pesticides et leurs impacts sur la santé et l'environnement.
Générations Futures salue les intentions du rapport de la mission
parlementaire commune d'information sur "les pesticides et leur impact sur la
santé et l'environnement" rendu public aujourd’hui.
Générations Futures, association de référence dans la question des pesticides, se félicite que la mission commune d’information sur les pesticides ait fait un bilan sans concessions des impacts sanitaires des pesticides, que l’association dénonce depuis plus de 15 ans et dont les agriculteurs sont les premières victimes mais pas seulement car les riverains des zones traitées et les consommateurs sont également concernés.
Notre association note également avec satisfaction la nécessité d'améliorer la procédure d'autorisation de mise sur le marché des pesticides (AMM) demandée par le rapport parlementaire. Au lendemain du rendu de l’avis de l’Anses sur l’étude de G E Séralini, cette demande prend tout son sens. En effet l’Anses a préconisé hier dans son rapport d’engager des recherches sur les effets chroniques des pesticides sur la santé. La demande de la mission parlementaire d’une amélioration de la procédure d’autorisation des pesticides commande une évolution encore plus ambitieuse de l’évaluation.
« Il conviendrait en effet d’intégrer des tests de toxicité chroniques dans les procédures d’évaluation des pesticides formulés de manière systématique, ce qui n’est pas le cas actuellement, ainsi qu’une évaluation systématique des effets ‘cocktails’ des pesticides entre eux. » demande François Veillerette, porte parole de Générations Futures, qui a été à la fois entendu par la mission parlementaire sur les pesticides et par l’Anses lors de la préparation de son avis sur l’étude de Séralini. « Nous soutenons également la proposition faite par la mission parlementaire de création d’un fonds abondé par les industriels pour réaliser les études nécessaires et celle de l’accroissement des moyens dédiés au soutien à l’Agriculture Biologique et aux méthodes alternatives » Ajoute t’il.
Pour retrouver les demandes de Générations futures sur l’évaluation des pesticides retrouvez le compte rendu de l’audition de François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, par l’Anses dans le cadre de la préparation de son avis sur l’étude de G E Séralini : le rapport de l'audition de F Veillerette par l'Anses ici
Contact : François Veillerette : 06 81 64 65 58 ou 01 45 79 07 59
Générations Futures, association de référence dans la question des pesticides, se félicite que la mission commune d’information sur les pesticides ait fait un bilan sans concessions des impacts sanitaires des pesticides, que l’association dénonce depuis plus de 15 ans et dont les agriculteurs sont les premières victimes mais pas seulement car les riverains des zones traitées et les consommateurs sont également concernés.
Notre association note également avec satisfaction la nécessité d'améliorer la procédure d'autorisation de mise sur le marché des pesticides (AMM) demandée par le rapport parlementaire. Au lendemain du rendu de l’avis de l’Anses sur l’étude de G E Séralini, cette demande prend tout son sens. En effet l’Anses a préconisé hier dans son rapport d’engager des recherches sur les effets chroniques des pesticides sur la santé. La demande de la mission parlementaire d’une amélioration de la procédure d’autorisation des pesticides commande une évolution encore plus ambitieuse de l’évaluation.
« Il conviendrait en effet d’intégrer des tests de toxicité chroniques dans les procédures d’évaluation des pesticides formulés de manière systématique, ce qui n’est pas le cas actuellement, ainsi qu’une évaluation systématique des effets ‘cocktails’ des pesticides entre eux. » demande François Veillerette, porte parole de Générations Futures, qui a été à la fois entendu par la mission parlementaire sur les pesticides et par l’Anses lors de la préparation de son avis sur l’étude de Séralini. « Nous soutenons également la proposition faite par la mission parlementaire de création d’un fonds abondé par les industriels pour réaliser les études nécessaires et celle de l’accroissement des moyens dédiés au soutien à l’Agriculture Biologique et aux méthodes alternatives » Ajoute t’il.
Pour retrouver les demandes de Générations futures sur l’évaluation des pesticides retrouvez le compte rendu de l’audition de François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, par l’Anses dans le cadre de la préparation de son avis sur l’étude de G E Séralini : le rapport de l'audition de F Veillerette par l'Anses ici
Contact : François Veillerette : 06 81 64 65 58 ou 01 45 79 07 59
lundi 22 octobre 2012
Réaction de Générations Futures sur l’avis de l’Anses sur l’étude de Gilles Eric Seralini sur l’OGM NK 603 et sur le RoundUp GT Plus
Suite à la saisine du Gouvernement, après le Haut Conseil des
Biotechnologies (HCB), c’est au tour de l’ANSES de rendre son avis sur l’étude
de GE Séralini cet après-midi.
Générations Futures regrette que
l’ANSES réfute les conclusions de l’étude de Gilles Eric Seralini, notamment à
cause de la faible taille des groupes de rats testés, sans reconnaître que les
études ayant permis l’homologation du NK 603 et du RoundUp GT Plus ont elles
aussi été réalisées sur des effectifs de même taille et sont donc aussi faibles
statistiquement. De plus GF rappelle que les effets chroniques à long terme de
ces deux produits n’ont pas été testés par la firme Monsanto alors que l’étude
de G E Séralini a justement , elle, l’avantage d’évaluer ces effets sur le long
terme. Considérant ces points, l’Agence sanitaire devrait demander la
suspension immédiate de l’homologation de ces deux produits, ce qu’elle n’a pas
fait.
Néanmoins, GF note que l’ANSES
reconnait «l’originalité» de l'étude du Pr Séralini «qui aborde un sujet
jusqu’ici peu étudié : celui des effets à long terme des OGM associés aux
préparations phytopharmaceutiques». L’Anses «recommande» donc «d’engager des
travaux sur ces questions» et «appelle à la mobilisation de financements
publics nationaux ou européens dédiés à la réalisation d'études et de
recherches d’envergure visant à consolider les connaissances sur les risques
sanitaires insuffisamment documentés». Générations Futures, qui a été
auditionné par l’Anses en la personne de François Veillerette , salue néanmoins
cette avancée, cependant insuffisante.
En effet, GF a demandé lors de cette
audition que des évaluations systématiques des effets chroniques soient
réalisés pour tous les OGM et les pesticides commercialisés et ce dans le
processus ordinaire d’évaluation de ces produits, et non à titre expérimental
pour quelques produits seulement. GF regrette cependant que l’ANSES n’aille pas
jusqu’à demander une évaluation systématique de la toxicité chroniques des OGM
et des pesticides en formulation.
« Il est scandaleux que des produits aussi préoccupants que des
OGM et des pesticides ne fassent pas l’objet d’une évaluation systématique de
leurs éventuels effets chroniques.» déclare François Veillerette, porte-parole de Générations
Futures. «C’est le laxisme des évaluateurs qui
pendant des années ont toléré de tels manques qu’il faut pointer du doigt
aujourd’hui et non le travail de M Séralini qui a eu l’immense mérite de faire
prendre conscience de ces manques. Il faut maintenant que l’étude de M Séralini
soit dupliquée, que Monsanto communique toutes les données issues de ses
propres études et que l’évaluation des effets chroniques des OGM et des
pesticides formulés devienne systématique et exigible dans tout dossier
d’homologation. » conclut-il.
Le HCB rend son avis ce matin : le Conseil est obligé de reconnaitre les carences des évaluations !
Suite à la saisine du Gouvernement, le Haut Conseil des
Biotechnologies (HCB) a rendu son avis sur l’étude de GE Séralini ce matin. Le HCB
est contraint, grâce à cette étude, de reconnaitre la nécessité de tests
chroniques à réaliser pour toute évaluation des OGM et du Round-up.
Avis pour quoi faire ? Rappel. Suite à la
publication par l'équipe de Gilles-Eric Séralini d'un article dans la
revue Food and Chemical Toxicology [1],
le gouvernement a demandé à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation,
de l'environnement et du travail (ANSES) et au Haut Conseil des Biotechnologies
(HCB) par saisine en date du 24 septembre 2012[2] de rendre des avis sur cette
étude. Le HCB rendait son avis public ce matin (l’ANSES le fera cet après –midi).
Rappelons que certaines de nos ONG ont envoyés par lettre aux différents
ministères concernés les réponses qu’elles espèrent voir apportées aux questions
(voir lettre en annexe).
Les réponses du HCB. Alors
que le HCB conteste en partie les conclusions de l’étude de GE Séralini, comme
on pouvait s’y attente de la part de cette instance et malgré le fait que cette
étude ait le mérite pour la première fois de faire une analyse de donnée
biologiques – et non de nutrition comme les études des industriels - sur durée
vie entière de l’impact d’un OGM et de diverses concentration d’un Round-up, ce
conseil est contraint d’admettre la nécessité de mener des évaluations
chroniques sur du long terme, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle ;
que ce soit pour les OGM qui ne sont évalués que pendant 3 mois ou encore les
pesticides, dont les produits formulés commercialisés ne sont pas testés pour les
effets chroniques.
« Générations Futures s’interroge sur le parti pris du HCB qui
voit la paille dans l’œil de Séralini mais pas la poutre dans l’œil de
Monsanto. Si la critique est faite pour cette étude, alors que penser de toutes
les études faites par les industriels ! Les études de Monsanto sont, elles,
faites sur des durées 8 fois plus courtes et sur beaucoup moins de paramètres
analysés. Le silence du HCB sur les
carences de ces études de Monsanto est assourdissant et il est incompréhensible
que le HCB ne remette pas en cause la validité de ces études et donc les
homologations qui en ont découlées» déclare
François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. « Générations
Futures apprécie cependant le fait qu’enfin il soit demandé la réalisation de
tests chroniques ! Nous attendons donc que soit suspendue immédiatement la
mise sur le marché des OGM agricoles et des Round-up concernés en attendant
que soient réalisées ces études sur 2 ans. Si l’ANSES, à son tour, appuie sur
cette nécessité des tests chroniques cet après-midi on ne voit pas comment les
pouvoirs publics refuseraient d’accéder à cette demande, cela remettrait en
cause l’intérêt de tels agences et institutions. » conclut-il.
dimanche 21 octobre 2012
Lettte des ONG sur saisine de l'ANSES et du HCB sur l'étude de GE Séralini sur les OGM et le ROund-up
Lettre
ouverte au Premier Ministre, aux Ministres de l'Agriculture, de
l'Agroalimentaire et de la Forêt, de l’Écologie, du Développement durable et de
l’Énergie, des Affaires sociales et de
la Santé
Paris le 17 octobre 2012
Monsieur le Premier Ministre, Mesdames
les Ministres, Monsieur le Ministre,
Suite
à la publication par l'équipe de Gilles-Eric Séralini d'un article dans la
revue Food and Chemical Toxicology [1],
le gouvernement a demandé à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de
l'alimentation, de l' environnement et du travail (ANSES) et au Haut Conseil
des Biotechnologies (HCB) par saisine en date du 24 septembre 2012 [2] de :
1. « déterminer si elle est de
nature à remettre en cause ou non les conclusions des évaluations précédentes
sur cet OGM et notamment si elle peut être considérée comme conclusive quant au
risque sanitaire » ;
2. « déterminer si elle est de
nature à remettre en cause ou non les conclusions des évaluations précédentes
de l'ANSES sur l'herbicide Roundup » ;
3. « évaluer si le protocole mis en
oeuvre et les conclusions de cette étude remettent en cause les lignes directrices
actuelles ou à venir en matière d'évaluation des risques sanitaires ».
Les
associations soussignées issues de la société civile souhaitent apporter leur
contribution à ces questions de société qui ne peuvent être réservées aux seuls
experts scientifiques.
Sur la question n°1, il convient
tout d'abord de constater qu'aucune étude de toxicologie similaire sur la vie
entière de rats n'a été réalisée auparavant. Attendu que l'étude de Gilles-Éric
Séralini, dite «in vivo», soulève des questions pertinentes sur la toxicité
chronique et non seulement aiguë et sur la toxicité des faibles doses et des
mélanges, elle remet en cause les conclusions des évaluations précédentes qui
se sont toutes arrêtées avant d'étudier ces questions. Les études à plus de
deux ans auxquelles se réfèrent souvent les détracteurs de l’étude «in vivo»,
portent soit sur des espèces animales ayant des vies plus longues que les deux
ans de vie des rats, rendant ces études non représentatives de toxicité
chronique sur vie entière, soit sur des études nutritionnelles et non sur des
études toxicologiques (avec analyses de sang, analyses d’urine, dosages
hormonaux, prélèvement d’organes pour études anatomiques-pathologiques, …etc).
Sans
prétendre intervenir dans les controverses scientifiques soulevées par l'étude
« in vivo », force est de constater que les études présentées par les firmes
qui ont obtenu des autorisations de commercialisations de plantes transgéniques
montrent toutes encore plus de faiblesses que celles qui sont reprochées à l'étude
«in vivo». Ces évaluations sont donc remises en cause non seulement par l'étude
«in vivo», mais plus encore par les critiques à son encontre avancées par ses
détracteurs.
Sur la question n°2, les résultats
de l’étude « in vivo » sur la toxicité de l'herbicide Roundup sous sa formule
commerciale sont en totale conformité avec d'autres résultats scientifiques
publiés (notamment par l’équipe du Professeur Bellé de Roscoff [3] et tout récemment par Mesnage et al. [4]). Les conclusions
des évaluations précédentes par l'ANSES sont donc à reconsidérer. Ce travail
doit être confié à des experts indépendants de tous liens directs ou indirects
avec ceux qui ont validé l'autorisation de cet herbicide. D’autant plus que
leur évaluation a porté sur son seul principe actif (le glyphosate) et non sur
les formules commerciales comprenant les adjuvants indispensables à son action
effective et qui peuvent jouer un rôle important, y compris synergique.
Sur
la question n°3, à l'instar des remarques du comité scientifique du HCB sur
les dossiers de demandes d'autorisation, nous constatons que tant les
intervenants de l'étude «in vivo» que ses détracteurs dénoncent la trop faible
puissance statistique des études faites par les entreprises. Il est également
acquis au débat public que les lignes directrices d'évaluation des OGM doivent
être revues comme l’a déjà demandé en 2008 à l’unanimité de ses membres le
Conseil européen des ministres de l’environnement. La nouvelle proposition de
règlement sur ces lignes directrices actuellement discutée comporte un flou
quant à l'obligation faite aux entreprises de conduire des analyses autres que
celles de comparaison de composition : les analyses de toxicologie ne sont plus
exigées dans de nombreux cas.
Nos
associations vous rappellent que la question des OGM ne se limite pas aux seuls
enjeux sanitaires liés intimement aux conditions environnementales, même s'ils
sont d'une importance primordiale. Elle comporte aussi des enjeux juridiques
(appropriation de la totalité des semences par les brevets), économiques
(concentration des entreprises semencières, …etc), environnementaux
(dissémination, perte de biodiversité, …etc), politiques (perte d'autonomie des
agriculteurs et de souveraineté alimentaire des peuples), et éthiques. La
révision des procédures d’évaluation doit donc aussi permettre d’y ajouter un
volet économique, éthique, écologique et social.
Quels
que soient les avis des experts scientifiques, dont certains ont régulièrement
noté les insuffisances profondes des dossiers présentés par les entreprises,
c'est aux seules instances politiques que revient la charge d'accorder ou non
ces autorisations. En vertu de la Constitution
qui impose de respecter le principe de précaution [5], elles doivent aujourd'hui les suspendre
jusqu'à ce que des études indépendantes des firmes commerciales et des experts
qui ont validé les précédents dossiers et disposant des moyens financiers
suffisants, permettent de répondre aux questions remises au cœur du débat par
les travaux de l'équipe de Gilles-Eric Séralini.
Enfin,
nous trouvons inadmissible que les données brutes des études de toxicologie,
qui ont permis les autorisations de mise sur le marché des OGM, pesticides et
autres xénobiotiques, soient couvertes par le secret industriel, alors que
l'impact de ces produits concerne au plus haut point la santé de l'ensemble des
populations. Nous vous demandons à nouveau de faire en sorte que ces données
soient rendues publiques sous une forme exploitable statistiquement.
Monsieur
le Premier Ministre, Mesdames les Ministres, Monsieur le Ministre, nous vous
assurons de nos meilleurs sentiments.
Alliance internationale Terre citoyenne, Amis de la Terre, AITEC,
ATTAC, Collectif Appel de la Jeunesse,
Collectif national des Faucheurs et Faucheuses volontaires,
Confédération Paysanne, CNMSE (coordination nationale médicale santé
environnement), E3D (écologie developpement durable démocratie), Fédération
nationale des CIVAM, FNAB (Fédération Nationale de l'Agri-culture Biologique), Fondation
Sciences Citoyennes, Génération Futures,
Greenpeace, Fédération Nature et Progrès, OGM Danger, Réseau Semences
paysannes, Syndicat Simples
ASR (Action Solidarité Rurale), ADENY (Défense de l'environnement et
de la nature de l'Yonne), Agrobio Périgord, Amies (association des médecins
indépendants pour l’environnement et la santé publique-Montpellier), Autun Morvan Ecologie , ARPE (association
réflexion,propositions pour l'environnement 69), Buez an Douar, Collectif
Citoyen Bretagne sans OGM, Collectif Béarn pour un moratoire OGM, CLVC UD 75
(consommation, logement et cadre de vie), Collectif anti-OGM 66, Collectif
Vigilance OGM 21, Collectif vigilance OGM 69, Follavoine PACA, Loiret sans OGM,
Maison de la Semence de la Loire, Réseau Agriculture durable, Rés'OGM
info, Réseaux citoyens de St-Etienne, Ruralimages, Station de Recherche Pluridisciplinaire de Metz, Zéro OGM
42
[1] Long term toxicity of a Roundup herbicide and a
Roundup-tolerant genetically modified maize
G.-E. Séralini et al. Food and Chemical
Toxicology Vol. 50, Issue 11, Novembre 2012, pp. 4221–4231
[2]
http://www.hautconseildesbiotechnologies.fr/IMG/pdf/Saisine_2012-09-28-201801.pdf
[3] R. Bellé et al. Letter to the editor: toxicity of Roundup and
glyphosate. J Toxicol Environ Health B
Crit Rev. (2012) 15(4):233-5
[4] R. Mesnage et al.
Toxicology. Septembre 2012.
[5] En février 2005 le
Parlement réuni en Congrès a inscrit dans la Constitution la Charte de
l'Environnement, installant par là même le principe de précaution (art. 5) au
niveau le plus élevé de la hiérarchie des normes juridiques :
« Lorsque la réalisation d'un
dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait
affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités
publiques veilleront, par application du principe de précaution, et dans leurs
domaines d'attribution, à la mise en œuvre de procédures d'évaluation des
risques et à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer
à la réalisation du dommage. »
vendredi 19 octobre 2012
Avis des 6 Académies sur la publication de Gilles Eric Séralini : Procès en hérésie !
Les Académies d’Agriculture, de Médecine, de Pharmacie, des
Sciences, des Technologies et Vétérinaire se liguent pour tenter de porter un
coup fatal à l’Etude de GE Séralini sur les OGM et le RoundUp GT plus. Générations
Futures réagit à cet avis. Décidemment l’étude de GE Séralini et de son équipe
dérange. Elle dérange même tellement que 6 Académies ont cru bons d’unir leurs
forces pour tenter de discréditer les travaux du scientifique.
Générations Futures dénonce le parti pris incroyable de cet avis
des académies. Tout d’abord cet avis n’est pas fondé
sur un Travail d’expertise approfondi, l’avis reconnaissant que « Les
Académies ont cependant jugé inutile d’organiser en leur sein une expertise
approfondie… » (sic !).
Cependant, avant même la publication prochaine de l’avis de l’Anses, les Académies
se sont permis de publier un rapport qu’elles veulent forcément autorisé, au
nom de « l’expérience du métier de la recherche
» (re-sic !)qu’elles possèdent
! Certain appellent cela avoir la
science infuse….
Les critiques classiques des pro-OGM. Ensuite ce rapport reprend des critiques classiques, comme :
·
le faible
nombre de rats dans les groupes
suivi lors de l’étude de Séralini, qui ne permettrait pas de répondre aux questions
posées (10 groupes de 10 rats). Les
doctes Académies donnent alors la leçon au Pr. Séralini. L’expérimentateur
aurait pu, selon les Académies, « constituer
4 groupes d’un nombre important d’animaux », et le tour aurait été joué ! Le problème c’est que les académiciens ont
oublié un détail d’importance : les
normes OCDE commandent que l’on teste chaque traitement à trois doses
différentes. C’est ce qu’a fait Séralini…alors que l’étude de Monsanto sur le NK 603 n’en avait testé
que 2 et que la proposition des Académies implique l’utilisation d’un seul
dosage par traitement...On mesure ici l’incompétence des personnes qui ont
rédigé cet avis pour tenter, à tout prix, de discréditer Séralini. De plus l’avis des académies pointe la faible
taille des groupes de l’étude de Séralini ( et que celui-ci reconnait) …mais
oublie de souligner que les études sur 3 mois seulement de Monsanto sur le NK
603 utilisent des groupes de rats de la même taille ! Mais là, les Académies
n’émettent pas la moindre critique contre les études des industriels et ne
remettent absolument pas en cause
l’homologation de l’OGM ou du RoundUp GT + : ce qui est bon pour Monsanto n’est sans doute pas bon pour Séralini
!
·
Pour justifier ce manque de critique
contre les lacunes en matière
d’évaluation à long terme des
OGM ou des pesticides (cancérogénèse notamment) les Académies déploient un argumentaire qui laisse pantois : « Il serait particulièrement dangereux
d’évoquer une nécessité éventuelle d’expériences à long terme à l’occasion de
cet article car l’impression serait donnée que les résultats présentés par G.E
Séralini ont une valeur suffisante pour justifier une inquiétude du public,
avec tous les dégâts que cela peut avoir en France et dans le monde ».
autrement dit : il faut mieux prendre le risque d’exposer la population à des
produits éventuellement dangereux que de laisser à penser que les travaux de
Séralini ont la moindre valeur ! Et ce sont pour partie des soignants qui ont
cosigné cet avis ! Si, si, vous ne rêvez pas.
·
L’apothéose de cet avis est atteinte
avec la proposition des Académies de
création d’un « Haut comité de la science et de la technologie ». La mission de ce Haut comité serait
d’attirer l’attention du Président du CSA sur la médiatisation de travaux
scientifiques remettant en cause des savoirs partagés par la très grande
majorité de la communauté scientifique internationale. Là, on croit carrément rêver
puisque les Académies nous renvoient au bon vieux temps de la censure en
prétendant dicter aux journalistes de quelle étude scientifique on peut parler
ou non. Ce dispositif aurait de surcroit pour effet de bloquer l’innovation
scientifique en plaçant, à priori, les études produisant des résultats nouveaux
sous l’œil suspicieux d’académies souvent plus soucieuses de respectabilité que
d’audace. Un tel dispositif rappelle le procès en hérésie fait à Galilée au temps où le dogme voulait que la
Terre soit le centre du monde…
Lire l’avis ici : http://www.academie-sciences.fr/activite/rapport/avis1012.pdf
lundi 15 octobre 2012
En avant vers une 8ème Semaine pour les alternatives aux pesticides du 20 au 30 mars 2013
Alors que se profile la 8eme édition de la semaine pour les Alternatives aux Pesticides (ou « Semaine sans pesticides ») du 20 au 30 mars, les raisons ne manquent pas, hélas, de poursuivre et d’étendre notre mobilisation.
L’utilisation des pesticides a-t-elle diminué en France ces dernières années ?
NON. Elle a augmenté de 2.6% depuis la tenue du « Grenelle de l’environnement » en 2008. La France reste le champion européen de la consommation de pesticides.
Les impacts des pesticides sur la santé sont-ils suffisamment évalués, reconnus et combattus ?
NON. Alors que les preuves scientifiques de la nocivité des pesticides s’accumulent, les pesticides commercialisés ne font toujours pas l'objet d'une évaluation de leurs effets chroniques par exemple...
Et les alternatives ?
Alors que l’objectif du Grenelle de l’Environnement était d’atteindre 6% de la surface agricole en bio d’ici 2012, dans les faits, elle atteint laborieusement 3.9% selon les dernières statistiques. La France se classe au 19ème rang européen en 2010, loin derrière l’Autriche (19.7%) ou l’Italie (8.7%).
Si, comme nous, vous n’acceptez pas cette situation, mobilisez-vous ! La Semaine pour les alternatives aux pesticides 2013 est l’occasion d’organiser ensemble des manifestations convergentes partout en France et dans le monde pour que notre message ait plus d’écho: l’âge des pesticides est révolu, passons aux alternatives !
Pour participer, pas besoin de gros moyens, d’une longue expérience ou de nombreux soutiens… Tous les évènements comptent ! Marches symboliques, projections de films, conférences, formations, ateliers… toutes les idées sont bonnes pour montrer que l’on peut et que l’on doit se passer des pesticides ! En 2012, 750 évènements ont été organisés en France et dans 20 autres pays.
L’association Générations Futures assure la coordination de l’évènement, en partenariat avec de nombreuses organisations. Pour toute question, vous pouvez contacter Magali : contact@semaine-sans-pesticides.fr ou au 09 70 40 88 10. Nous tâcherons de fournir aux organisateurs un maximum d’outils, à commencer bien sûr par des affiches.
Vous trouverez d’ores et déjà sur le site http://www.semaine-sans-pesticides.fr de nombreuses informations : le bilan de l’édition 2012 avec des photos, le programme 2012, un dossier de presse, une boîte à idées… Ce site sera très prochainement remis à jour avec de nouveaux outils et informations.
Le dernier film de Marie-Monique ROBIN, « les Moissons du futur » le mardi 16 octobre à 16 heures 55 et 20 heures 50 sur Arte
Le dernier film de
Marie-Monique ROBIN, « les Moissons du futur » le mardi 16 octobre à 16 heures
55 et 20 heures 50 sur Arte
Nous vous informons de la diffusion du dernier film de Marie-Monique ROBIN, « les Moissons du futur », film qui rentre parfaitement dans l'esprit de la Semaine pour les alternatives aux pesticides :
le mardi 16 octobre à 16 heures 55 et 20 heures 50 sur Arte
Le documentaire sera suivi à 22.25 d'un débat en direct de 30 mn qui se poursuit par un vidéo-chat sur http://www.arte.tv/fr/6815836.html , site qui donne de nombreux détails sur le thème traité.
Après Le monde selon Monsanto et Notre poison quotidien, Marie-Monique Robin présente le dernier opus de sa trilogie, Les moissons du futur, une enquête résolument optimiste sur les remèdes possibles à la crise alimentaire qui touche la planète.
Tout en pointant les raisons qui expliquent qu’aujourd’hui encore un sixième de l’humanité ne mange pas à sa faim, cette investigation démontre surtout que rien n’est inéluctable, à condition de changer de paradigme agricole et de repenser l’organisation et la gestion de la chaîne alimentaire.
En complément :
Un DVD sortira le 24 octobre (15 euros – Arte Editions).
Un livre « les Moissons du futur » (19.90 euros-Arte éditions/la Découverte), sorti depuis le 11 octobre
Nous vous informons de la diffusion du dernier film de Marie-Monique ROBIN, « les Moissons du futur », film qui rentre parfaitement dans l'esprit de la Semaine pour les alternatives aux pesticides :
le mardi 16 octobre à 16 heures 55 et 20 heures 50 sur Arte
Le documentaire sera suivi à 22.25 d'un débat en direct de 30 mn qui se poursuit par un vidéo-chat sur http://www.arte.tv/fr/6815836.html , site qui donne de nombreux détails sur le thème traité.
Après Le monde selon Monsanto et Notre poison quotidien, Marie-Monique Robin présente le dernier opus de sa trilogie, Les moissons du futur, une enquête résolument optimiste sur les remèdes possibles à la crise alimentaire qui touche la planète.
Tout en pointant les raisons qui expliquent qu’aujourd’hui encore un sixième de l’humanité ne mange pas à sa faim, cette investigation démontre surtout que rien n’est inéluctable, à condition de changer de paradigme agricole et de repenser l’organisation et la gestion de la chaîne alimentaire.
En complément :
Un DVD sortira le 24 octobre (15 euros – Arte Editions).
Un livre « les Moissons du futur » (19.90 euros-Arte éditions/la Découverte), sorti depuis le 11 octobre
Nouveau document qui montre le manque de rigueur de dossiers d’homologation d’OGM !
OGM : Après la publication de
Gilles Eric Séralini, un nouveau
document d’infOGM montre le manque de rigueur de dossiers d’homologation d’OGM
!
Les
promoteurs des OGM, qu'ils soient scientifiques, ingénieurs ou politiques, se
prévalent de baser leurs soutiens à cette technologie sur la Science, la Vraie
Science, la Science « saine ». Mais, les évaluations de ces OGM sont- elles
vraiment conduites dans la plus grande
rigueur scientifique, comme le prétendent ces personnes ?
Un document éclairant.
C’est à cette question que Frédéric Jacquemart (1) , d’inf’OGM, a voulu répondre
dans un document intitulé : « Expertise
des OGM, l’évaluation tourne le dos à la science », qui vient d’être
mis en ligne ici : http://www.infogm.org/IMG/pdf/brochure_eval_web.pdf.
Dans ce travail, Inf'OGM a pris le parti d'éplucher quelques dossiers et de
comparer les positions des experts lorsqu'ils sont en position de scientifiques
et lorsqu'ils sont en position d'expert, pour montrer leurs contradictions.
Des biais scientifiques.
Les experts d’infOGM ont mis en évidence dans ce rapport une série de biais
scientifiques considérables dans les dossiers étudiés : tri des données, en ne
retenant que celles qui sont favorables à l'industriel, puissance des tests
statistiques si faible qu'on ne peut pratiquement rien voir (ce qui est
pratique lorsqu'on ne VEUT rien voir), affirmations dépourvues de bases
scientifiques, réponse malhonnête de l'AESA aux élus et ministres qui
s'inquiètent de ces anomalies, conclusion d'innocuité basée sur « le poids de
l'évidence », qui signifie qu'aucune donnée ne vient réellement étayer la
conclusion…
« Générations Futures salue la publication de ce rapport d’infOGM
qui montre que les dossiers
d’homologation des OGM étudiés ne sont pas réalisés selon la rigueur
scientifique qui s’impose » déclare
François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. « Alors que l’EFSA vient de réagir dans un délai
ridiculement court à la dernière étude de G E Séralini, en prétendant qu’elle
n’avait aucune portée, cette agence
ferait mieux …de faire son travail sérieusement et de s’assurer que les
dossiers de demande d’autorisation d’OGM sont réalisés avec la meilleure
rigueur scientifique possible, ce qui est loin d’être le cas selon cet
excellent rapport d’infOGM » conclut-il.
1.
Frédéric Jacquemart est
docteur en médecine, spécialiste de biologie médicale et docteur es sciences. I
l est le président fondateur du GIET (Groupe International d'Etudes
Transdisciplinaires), copilote de la mission biotechnologies de France Nature
Environnement (FNE) et préside Inf'OGM, veille citoyenne d'information sur les
OGM, depuis 2010.
Pour contacter l'association Inf'OGM :
par courriel : infogm@infogm.org ou par tél. : +33 (0)1 48
51 65 40
vendredi 12 octobre 2012
Nouveau rapport (1) de PAN: «Génération en danger» par les pesticides publié aux USA
Des données scientifiques récentes pointent les pesticides comme un facteur clé
de maladies et de troubles infantiles,
ce qui requiert une action rapide de la part des décideurs San Francisco, Californie. Ainsi, les troubles d'apprentissage, le
cancer infantile et l'asthme sont à la hausse aux États-Unis.
Et un nouveau rapport pointe aujourd'hui les pesticides - avec plus de 1 milliard de livres appliqués dans les fermes et les maisons par an aux USA – comme jouant un rôle essentiel dans la recrudescence de ces problèmes de santé chez les enfants.
Et un nouveau rapport pointe aujourd'hui les pesticides - avec plus de 1 milliard de livres appliqués dans les fermes et les maisons par an aux USA – comme jouant un rôle essentiel dans la recrudescence de ces problèmes de santé chez les enfants.
"Nous avons attendu beaucoup, beaucoup trop de temps
pour faire de la santé de nos enfants une priorité nationale", a déclaré
Kristin Schafer, auteur principal du rapport, responsable principale des
politiques au sein du Pesticide Action Network USA et
mère de deux enfants. «Ce rapport met en lumière une tragédie tout à
fait évitable : le fait que toute une génération d'enfants ne va pas
atteindre son plein potentiel, ce qui représente une perte absolument effarante
qui ne peut plus être ignorée.".
En particulier, le rapport souligne le fait que les enfants
sont plus malades aujourd'hui qu'il y a une génération, et font face à des défis
sanitaires graves dus à des expositions à des pesticides et autres produits
chimiques auxquelles leurs parents et grands-parents n’ont pas eu à faire face.
Les ‘Californiens pour la réforme des pesticides’, en
collaboration avec des professionnels de santé, des mères de famille et des
dirigeants ruraux, ont publié le nouveau rapport, qui s'inspire de la recherche
universitaire et publique afin d'illustrer la nouvelle menace des pesticides
pour la santé des enfants. Compilé par des chercheurs et des scientifiques du Pesticide
Action Network, ‘une génération en danger: Comment les pesticides nuisent à la
santé et à l’intelligence de nos enfants ‘se concentre sur des études publiées
au cours des cinq dernières années - un corpus croissant de preuves qui démontre
de façon convaincante un lien entre l'exposition aux pesticides et des impacts
sur la santé des enfants.
Ces organisations sont rejointes par le’ San Francisco
Unified School District’, qui a essayé de réduire l’exposition des enfants aux
pesticides par la mise en œuvre de lutte antiparasitaire intégrée dans les
écoles du district. Le Département de l’environnement de San Francisco mène
également un programme novateur de lutte intégrée qui a considérablement réduit
l'utilisation de pesticides dangereux dans les espaces ouverts de la ville.
Ensemble, ces programmes aident à protéger les enfants de la ville de
l'exposition aux pesticides et des impacts qui en résultent.
«Les pesticides peuvent avoir des effets spécifiques et
profonds sur le développement de l'enfant, même en très petites quantités. La
recherche montre que l'exposition prénatale aux pesticides, en combinaison avec
d'autres facteurs environnementaux et génétiques, peuvent contribuer à un
risque accru de conséquences néfastes sur la santé, tels que les effets sur le
cerveau en développement », a déclaré le Dr Tracey Woodruff, directeur du
programme sur la santé reproductive et l’Environnement, Université de
Californie à San Francisco, «Nous devons prendre des mesures rapides pour
réduire l'exposition aux produits chimiques nocifs de l'environnement pour améliorer la sante des générations futures"
Le rapport met en lumière les liens croissants entre
l'exposition aux pesticides dans les lieux où les enfants, vivent, apprennent
et jouent, et une série des impacts sur l'esprit et le corps - y compris une
diminution du QI, l’hyperactivité et des
troubles de l’attention, l'autisme, des cancers
de l'enfant et de l'asthme.
En particulier, le rapport souligne les tendances
suivantes dans les différentes études:
- Le cerveau et le système nerveux des garçons sont beaucoup plus touchés que les filles.
- La période de l'exposition est d'une importance capitale. Si un enfant est exposé à des quantités même très faibles d'un pesticide dangereux pendant un moment particulier du développement, les effets peuvent être graves - et souvent irréversibles.
- Des études lient l'exposition aux pesticides pendant la grossesse à un risque accru de leucémie infantile et au cancer du cerveau. Et les enfants qui vivent dans les régions d’agriculture intensive sont plus susceptibles d'avoir un cancer infantile.
Le rapport présente une série de recommandations urgentes
pour les décideurs des Etats et fédéraux afin de mieux protéger la santé et l'intelligence des enfants.
"Il y suffisamment de preuves scientifiques - nous ne
pouvons pas abandonner nos enfants. Bien que les choix individuels des ménages
peuvent aider, protéger les enfants contre les impacts sanitaires des pesticides
nécessite un changement de politique
réel et rapide ", a déclaré Emily Marquez, Ph. D., coauteur du rapport et
membre du personnel scientifique du Pesticide Action Network. " Une réduction
drastique de l'utilisation des pesticides, en commençant par les plus dangereux
pour les enfants, est la meilleure façon de protéger les générations actuelles
et futures."
Le rapport souligne la nécessité de mettre en place les réformes
suivantes pour réduire l'utilisation des pesticides:
- Créer des outils politiques plus fermes afin que les organismes de contrôle puissent prendre des mesures rapides pour retirer des pesticides existants du marché et empêcher la mise en marché de nouveaux pesticides lorsque des études indépendantes suggèrent qu'ils sont dangereux pour les enfants.
- Accroître les investissements et le soutien aux agriculteurs innovateurs dans leurs efforts pour diminuer leur dépendance aux pesticides.
- Définir et suivre des objectifs nationaux de réduction des pesticides, en se concentrant d'abord sur les pesticides que les études montrent comme dangereux pour les enfants.
- Retirer les pesticides nocifs de l'utilisation dans les maisons, les garderies et les écoles.
- Mettre en place zones exemptes de pesticides autour des écoles, des garderies et des quartiers dans les zones agricoles pour protéger les enfants contre les expositions nocives, et en particulier la dérive de pesticide.
Le rapport met en lumière les Etats et les communautés à
travers le pays où des politiques novatrices ont été mises en place pour
protéger les enfants contre les pesticides là où ils vivent, apprennent et
jouent. Des écoles des terrains de jeux exempts de pesticides dans le Connecticut, aux écoles et aux
espaces publics de San Francisco, où des pratiques de lutte intégrée sont
utilisés au lieu des pesticides dangereux, aux zones tampons mises en place
dans la vallée centrale de la Californie
pour protéger les écoles et les quartiers, les politiques visant à protéger les
enfants ont le vent en poupe. Le rapport a été publié dans dix villes à travers
le pays, y compris Bakersfield, Des Moines, Fresno, Los Angeles, Minneapolis,
Sacramento, Salinas, San Francisco, Stockton et Ventura.
1 : ‘ Une
génération en danger: comment les pesticides nuisent à la santé et à
l’intelligence de nos enfants ‘, Pesticide Action Network North America, 10
octobre 2012.
jeudi 11 octobre 2012
Pesticides nouvelle augmentation… vers un échec d’Ecophyto !?
Générations futures déplore que l’usage des pesticides ne
diminue pas et réagit aux dernières annonces faites ce matin par le Ministre de
l’Agriculture Stéphane Lefoll lors d’une conférence de presse de sur Ecophyto.
Augmentation. Si notre association se félicite de la
réaffirmation de l’objectif de -50% de l’usage de pesticides par le Ministre
(ce qui n’avait pas été le cas lors du discours de JM Ayrault lors de la
clôture de la Conférence Environnementale de mi-septembre), notre association
s’inquiète en revanche d’une nouvelle augmentation du NODU (indicateur de
référence) de 2.6% entre 2010 et 2011 (à la fois dans les Zones Agricoles mais
plus inquiétant, au regard des moyens engagés, dans les Zones non agricoles, là
où la population est particulièrement exposée).
CMR. Si les Cancérigènes Mutagnènes Reprotoxiques (CMR) de niveau
1 et 2 diminuent fortement en 2008 nous tenons malgré tout à préciser que cet
élément répond aux exigences du cadre réglementaire européen sur les pesticides
et à la suppression d’un certain nombre de ces substances. En revanche, nous constatons une augmentation
des pesticides CMR 3, T et T+ entre 2010 et 2011, ce qui n’est pas acceptable.
Générations Futures s’interroge en
outre sur les objectifs des fermes de démonstration dont les objectifs sont insuffisants car ils
reviennent à atteindre la moyenne régionale de l ‘usage des pesticides à terme.
«Ces résultats
sont très insatisfaisants pour Générations Futures. Les mesures actuelles ne
sont pas assez volontaristes pour entrainer les agriculteurs vers une
amélioration des pratiques amenant une réelle réduction des pesticides sur le
terrain. Ainsi nous demandons à ce que soit adopté une réelle redevance
incitative forte pour contrebalancer le
prix élevé des céréales et rendre
rentable les systèmes à bas niveaux d’intrants.» déclare
François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. «De même, il est
plus que nécessaire d’augmenter de manière plus significative les aides au
développement des modèles agricoles économes en intrants, et au premier rang
l’Agriculture Biologique et la production intégrée. Il en va de la crédibilité
des pouvoirs publics sur ce dossier si sensible des pesticides»
conclut-il.
mercredi 3 octobre 2012
OGM - Santé publique: 130 ONG exigent la transparence et réclament la suspension provisoire des autorisations du Maïs NK603 et du Roundup
Suite à la
publication de l’étude toxicologique à long terme par l’équipe du professeur
Gilles-Eric Séralini[1],
130 organisations de la société civile (dont le WWF, Greenpeace, Générations
Futures, le Réseau Environnement Santé, ATTAC, CAP21, le collectif Roosevelt
2012, la Confédération Paysanne,…) signent un appel commun. Cet appel a été
remis ce jour aux autorités publiques compétentes (Premier ministre, Ministres de la recherche, de la
santé, de l'agriculture et de l'environnement...), afin de prendre les mesures
de précaution nécessaires dans l’intérêt général.
OGM - Santé publique : Appel des
organisations de la société civile
« La publication de l’étude toxicologique à long terme
par l’équipe du professeur Gilles-Eric Séralini1 conclut à la toxicité d’un maïs OGM
tolérant au Roundup (NK603) et du Roundup lui-même, l'herbicide le plus utilisé
au monde. Face à la gravité des conséquences sanitaires possibles, les
organisations signataires s’inquiètent, et ce d’autant plus qu’elles constatent
que les principales critiques de cette étude proviennent des membres des
comités d’évaluation à l’origine de l’autorisation dudit maïs. Elles demandent donc la suspension
provisoire des autorisations du maïs NK603 et du Roundup.
De plus,
elles demandent la transparence sur les études d’évaluations des risques sur la
santé et l’environnement ayant conduit à l’autorisation (culture ou importation) dans l’Union européenne des OGM et des pesticides. Elles exigent la
communication des données brutes de ces études sur un site public en ligne et
sous une forme exploitable statistiquement, pour permettre à l’ensemble de la
société civile de réaliser ou commanditer toute contre-expertise. Cette
exigence de transparence concerne en priorité les données brutes des études
ayant conduit à l’autorisation
- du maïs OGM NK603, autorisé à l’importation et à la consommation en Europe, objet de l’étude citée
- des différentes formulations commerciales des Roundup autorisées en Europe, dont l’une fait l’objet de l’étude citée ;
- de deux maïs OGM Bt : le Bt 176, le premier à avoir été autorisé à la culture en France, et le maïs MON810, seul maïs OGM autorisé actuellement à la culture en Europe ;
- des sojas OGM tolérant le Roundup : le GTS 40-3-2, le plus ancien autorisé, et le soja qui entre actuellement le plus dans l’alimentation animale et humaine. »
Les
130 organisations signataires :
Actions
pour le Développement Durable - ADeD -ONG
Agir
Pour l'Environnement
Agrobio
Gironde
Agrobio
Périgord
Agrobio47
AMAP
Bio du Maine Blanc
AMAP
du Ruisseau bleu de Strasbourg
AMAP
du Sud Bassin
AMAP
les pieds sur terre - Lyon 04
Amapillac
AMI-BIO
Amis
de la Terre - Seine et Marne
Amis
de la Terre Haute Loire
Amis
de la Terre-Nord
Appel
de la Jeunesse
ASPRO
PNPP
Association
APIFERA
Association
des médecins indépendants pour l'environnement et la santé publique (AMIES)
Association
Environnement et Nature Burdignes (42)
Association
Réflexion Proposition pour l'Environnement
Association
Régionale pour la culture bio-dynamique en Bretagne
Atanka
ATTAC
22
ATTAC
France
ATTAC
Pays d'Aubagne
Bio
Consom'acteurs
Bioconvergence
Rhône-Alpes
Bise
du Connest
CANVA
CAP21
Centre
Andin pour la Formations de leaders Sociaux
Centre
d'Information sur l'Environnement
Centro
Internazionale Crocevia
Collectif
Action Citoyenne du 21
Collectif
Anti OGM de Picardie
Collectif
anti OGM31
Collectif
citoyen Bretagne sans OGM
Collectif
des riverains et victimes du CMMP d’Aulnay-Sous-Bois
Collectif
Niveranis pour une agriculture durable
Collectif
NON à hinterland
Collectif
OGM35
Collectif
Roosevelt2012
Collectif
Vigilance OGM Charente
Comité
de Défense des Vignerons du Languedoc
Confédération
Paysanne de l'Aude
Confédération
paysanne nationale
Coop
en Liens
Coopérative
Bio LES ARTISONS
Croqueurs
et Paysans Gourmands (ACPG)
Culturemedia
DANAYA
DEMETER
France
Dijon
Cantine Bio // Chouette C'est Bio
Doman
chalosse vivante
Drac
Nature
E3D
(Ecologie démocratie développement durable)
Écologie
et Citoyenneté
Europe-Écologie
les Verts Toulouse
FASE33
Fédération
Paysanne
Foll'Avoine
PACA
Fondation
Denis Guichard
Fondation
pour une Terre Humaine
Fondation
Sciences Citoyennes
Frapna
Isère
GAEC
Ferme du Limeur
Gauche
Anticapitaliste
Générations
Futures
Greenpeace
Groupe
local carcassonnais EELV
Halte
OGM 07
IDEES
Jonquières
JINUKUN
- COPAGEN
L'herbe
Folle
La
PLANETE Le MONDE et MOI
Le
cabas Noir
Les
Amis de la Terre
Les
Amis de la Terre Landes
Les
Amis de la Terre-groupe Périgord
Les
Jardiniers de LA BRESSE Vosges
Les
jardins de Sillac
Les
Sorgues Vertes
Ligue
des Droits de l’Homme (ou LDH) “Loupian
et les communes du nord du bassin de Thau”
Loiret
sans OGM
Maison
de la semence de la Loire
MITCC
Yang Sheng Dao
MNLE
Réseau Homme&Nature Nord Pas-de-Calais
Mouvement
de l'Agriculture Bio-Dynamique
Mouvement
des faucheurs volontaires d'ogm
Mouvement
Interégional des AMAP
N'avalez
pas nos vallées
Nature
& Progrès 43
Nature
et Progrès
Nos
Campagnes Sans OGM de l'Anjou
OGM
Dangers
OGM
NON MERCI 01
Orliénas
Demain
Quetigny
environnement
REFEDD
Relocalisons
Rencontre
des Médecines
Rés'OGM
Info
Réseau Cohérence
Réseau
Environnement Santé
Réseau
Semences Paysannes
Réseaux
citoyens de Saint-Étienne
Responsible
Fishing Alliance
Revue
Écologie & Politique
Ruralimage
Stop
OGM Drôme
Syndicat
des producteurs de Chanvre d’Aquitaine
Syndicat
SIMPLES
Terra
Vitae
Théâtre
de L'Espoir
Toulemondilaibio
Union
Démocratique Bretonne
Union
Nationale de l’Apiculture Française
Veille
au Grain
Vigilance
OGM 18
Vigilance
OGM 21
vigilance
OGM 69
Vigilance
OGM 81
vigilance
OGM de Poitou-Charentes
WWF
Yves MICHEL éditions
Zerogm 42
Modified
Maize”, Food and Chemical Toxicology, octobre 2012.
Inscription à :
Articles (Atom)