
Générations Futures (ex- MDRGF) est une association de défense de l’environnement agréée, reconnue d’intérêt générale, fondée en 96 par G. Toutain, agronome, et F. Veillerette, enseignant. Nous menons des actions pour informer sur les risques de diverses pollutions ( notamment les substances chimiques surtout les pesticides) et promouvoir des alternatives en vue d'en réduire les impacts négatifs pour la santé et l’environnement. + d'infos sur http://www.generations-futures.fr
dimanche 30 décembre 2007
Des résidus de pesticides dans les cires d'abeilles
Des résidus de pesticides dans les cires d'abeilles Yves Miserey. Le Figaro, 28 décembre 2007Une étude révèle dans les ruches la présence de résidus d'insecticides d'origine agricole mais aussi apicole.Partout dans le monde, on constate depuis plusieurs années des mortalités d'abeilles. En France, les apiculteurs ont incriminé deux insecticides, le Gaucho et le Régent, d'être à l'origine du problème. Après une longue polémique, ils ont obtenu l'interdiction de ces deux produits. Mais la situation est sans doute plus complexe qu'on l'imagine, comme le montre l'analyse de cires d'abeilles réalisée par Marie-Pierre Chauzat et Jean-Paul Faucon, de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments. Parmi les résidus toxiques présents dans les cires, ils ont en effet trouvé qu'une bonne partie est due aussi aux traitements chimiques effectués dans les ruches par les apiculteurs eux-mêmes (Pest Management Science, novembre 2007).Les deux chercheurs ont mené leur étude en 2002 et en 2003 dans des ruchers de cinq départements (Eure, Yonne, Indre, Gers et Gard), ce qui représente en tout 125 colonies d'abeilles. Le varroa, un acarien redoutableLeur enquête révèle d'abord que les cires sont contaminées par des résidus de nombreux autres pesticides agricoles que le Gaucho et le Régent comme l'endosulfan, la deltaméthrine, le parathion-méthyl ou le lindane, un produit cancérigène aujourd'hui interdit.Mais elle relève également la présence d'insecticides que les apiculteurs ont déposés dans la ruche pour traiter leurs abeilles contre le varroa, un redoutable parasite introduit en Europe au début des années 1980 avec le commerce des reines. Cet acarien de la taille d'un grain de sable s'accroche sur les larves ou les adultes et leur pompe la lymphe, provoquant de nombreuses mortalités et une diminution de la production de miel.Parmi les antivarroas, les deux chercheurs de l'Afssa ont surtout trouvé du fluvalinate et du coumaphos. Les quantités sont plus importantes quand ces produits ont été appliqués en poudre plutôt qu'en lanières imbibées.La cire, unique matériau de construction des alvéoles, constitue l'environnement permanent dans lequel évoluent les colonies d'abeilles. Elle est sécrétée au tout début du printemps par des glandes situées au niveau de l'abdomen. À cette période de l'année, les abeilles cireuses sont reconnaissables, car elles sont toutes blanches.« Même si les concentrations de pesticides dans les cires ne sont pas létales, elles peuvent suffire à rendre les abeilles plus sensibles à des changements dans leur environnement, comme des maladies par exemple », note Freddie-Jeanne Richard, de l'université de Caroline du Nord (États-Unis). La reine qui passe sa vie entière à l'intérieur de la ruche pour pondre pourrait aussi être affectée, estime Yves Le Conte, de l'Inra (Avignon). Il rappelle que la durée de vie moyenne des reines est aujourd'hui de trois ans au lieu de cinq ans avant la venue du varroa. En conclusion, Marie-Pierre Chauzat et Jean-Paul Faucon recommandent aux apiculteurs de jeter les cires récupérées sur les anciens cadres de leurs ruches et de ne pas les recycler.
vendredi 7 décembre 2007
Le président du Cran abandonne sa mission en Martinique suite à des
Le président du Cran abandonne sa mission en Martinique suite à des pressions sur le dossier du pesticide chlordécone.
source : Chloé Leprince (Rue89) Le président du Cran (Conseil représentatif des associations noires) abandonne sa mission en Martinique suite à des pressions sur le dossier du pesticide chlordécone.Patrick Lozès, le président du Cran, démissionne de la mission qui lui avait été confiée fin octobre par Jean-Louis Borloo en Martinique. Il accuse le ministère de l'Environnement d'avoir fait pression sur lui pour étouffer un "scandale écologique majeur".C'est pour sa connaissance du terrain et ses réseaux aux Antilles que le président du Conseil représentatif des associations noires avait été approché par l'équipe de Jean-Louis Borloo. Le 30 octobre, il reçoit officiellement pour mission de dresser l'état des lieux environnemental de la Martinique après le passage du cyclone Dean, qui a balayé l'île et ravagé une bonne partie des bananneraies sur place, en août 2007.Mais Patrick Lozès affirme que le ministère lui a très vite demandé de communiquer allègrement sur l'avancement de ses travaux... sauf sur une question: le chlordécone.Ce pesticide hautement toxique, destiné à l'élimination des coléoptères, a été utilisé dans les bananeraies jusqu'au milieu des années 1990:Le président du Cran argue avoir toujours alerté Jean-Louis Borloo sur l'importance de cet enjeu sur une île où "12700 personnes seraient encore à risque aujourd'hui"."Le sol est encore contaminé, ainsi que de très nombreux aliments. La population continue donc à être contaminée."Aujourd'hui, Patrick Lozès affirme que, si on lui a demandé de mettre cette question sous le tapis, c'est bien parce que la production de bananes est un enjeu économiquement ultra sensible en Martinique depuis le passage du cyclone.Le 30 novembre, il a envoyé sa lettre de démission au cabinet Borloo.Contacté au téléphone par le MDRGF ce 6 décembre, Patrick Lozès a confirmé avoir fait l'objet de pressions pour le dissuader de communiquer sur le dossier du chlordécone.Le MDRGF proteste vigoureusement contre cette tentative de manipulation de l'information par le gouvernement. "Ce n'est pas en faisant pression sur les personnes chargées de collecter l'information sur la situation antillaise que l'on règlera les problèmes sanitaires sur place. Cet épisode fait suite au refus de créer une véritable Commission d'enquête consacrée à cette question . Trop c'est trop : ce refus de l'état sous pression des lobbies de permettre de faire la lumière sur cette affaire de manière indépendante tourne au scandale" Déclare François VEILLERETTE, Président ddu MDRGF.
lisez l'article complet sur le site de Rue 89
source : Chloé Leprince (Rue89) Le président du Cran (Conseil représentatif des associations noires) abandonne sa mission en Martinique suite à des pressions sur le dossier du pesticide chlordécone.Patrick Lozès, le président du Cran, démissionne de la mission qui lui avait été confiée fin octobre par Jean-Louis Borloo en Martinique. Il accuse le ministère de l'Environnement d'avoir fait pression sur lui pour étouffer un "scandale écologique majeur".C'est pour sa connaissance du terrain et ses réseaux aux Antilles que le président du Conseil représentatif des associations noires avait été approché par l'équipe de Jean-Louis Borloo. Le 30 octobre, il reçoit officiellement pour mission de dresser l'état des lieux environnemental de la Martinique après le passage du cyclone Dean, qui a balayé l'île et ravagé une bonne partie des bananneraies sur place, en août 2007.Mais Patrick Lozès affirme que le ministère lui a très vite demandé de communiquer allègrement sur l'avancement de ses travaux... sauf sur une question: le chlordécone.Ce pesticide hautement toxique, destiné à l'élimination des coléoptères, a été utilisé dans les bananeraies jusqu'au milieu des années 1990:Le président du Cran argue avoir toujours alerté Jean-Louis Borloo sur l'importance de cet enjeu sur une île où "12700 personnes seraient encore à risque aujourd'hui"."Le sol est encore contaminé, ainsi que de très nombreux aliments. La population continue donc à être contaminée."Aujourd'hui, Patrick Lozès affirme que, si on lui a demandé de mettre cette question sous le tapis, c'est bien parce que la production de bananes est un enjeu économiquement ultra sensible en Martinique depuis le passage du cyclone.Le 30 novembre, il a envoyé sa lettre de démission au cabinet Borloo.Contacté au téléphone par le MDRGF ce 6 décembre, Patrick Lozès a confirmé avoir fait l'objet de pressions pour le dissuader de communiquer sur le dossier du chlordécone.Le MDRGF proteste vigoureusement contre cette tentative de manipulation de l'information par le gouvernement. "Ce n'est pas en faisant pression sur les personnes chargées de collecter l'information sur la situation antillaise que l'on règlera les problèmes sanitaires sur place. Cet épisode fait suite au refus de créer une véritable Commission d'enquête consacrée à cette question . Trop c'est trop : ce refus de l'état sous pression des lobbies de permettre de faire la lumière sur cette affaire de manière indépendante tourne au scandale" Déclare François VEILLERETTE, Président ddu MDRGF.
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mardi 4 décembre 2007
Vu du Ciel spécial Agriculture mardi 4 décembre 20h50
6 miliards d'hommes à nourrir. La nouvelle émission de Yann Arthus Bertrand à voir ce soir sur France 2 avec la participation du MDRGF
Nourrir 6 milliards d'hommes est l'enjeu quotidien des agriculteurs de la planète. Pour y arriver, l'élevage et l'agriculture intensive sont apparus il y a cinquante ans. Mais aujourd'hui, ce système productiviste est dépassé. Trop de pesticides polluent nos sols et nous avons besoin de temps et de la nature pour élever correctement les animaux.Dans cette émission, Yann Arthus-Bertrand nous invite à un voyage en France et dans le monde pour rencontrer des agriculteurs qui se battent contre ces dérives. Nous verrons aussi que nous, consommateurs, pouvons changer les choses en modifiant nos comportements alimentaires. Car notre santé et le développement durable de nos ressources en dépendent.Du survol de Paris aux plaines cultivées de la Beauce, des rizières en Camargue aux Bananeraies des Antilles, en passant par le mont-blanc et l'Alsace, Yann Arthus-Bertrand poursuit un tour du monde du développement durable et de la protection de l'environnement. Il nous montre les incroyables richesses de notre planète et va à la rencontre de ceux qui proposent des solutions pour retrouver des modèles d'élevage et de culture équilibrés.Avec la participation de François VEILLERETTE, Charles SULTAN, André POCHON, Claude BOURGUIGNON....Ce mardi 4 décembre France 2 20h50plus de détails sur le site de l'émission :http://programmes.france2.fr/vu-du-ciel/accueil.htm
Nourrir 6 milliards d'hommes est l'enjeu quotidien des agriculteurs de la planète. Pour y arriver, l'élevage et l'agriculture intensive sont apparus il y a cinquante ans. Mais aujourd'hui, ce système productiviste est dépassé. Trop de pesticides polluent nos sols et nous avons besoin de temps et de la nature pour élever correctement les animaux.Dans cette émission, Yann Arthus-Bertrand nous invite à un voyage en France et dans le monde pour rencontrer des agriculteurs qui se battent contre ces dérives. Nous verrons aussi que nous, consommateurs, pouvons changer les choses en modifiant nos comportements alimentaires. Car notre santé et le développement durable de nos ressources en dépendent.Du survol de Paris aux plaines cultivées de la Beauce, des rizières en Camargue aux Bananeraies des Antilles, en passant par le mont-blanc et l'Alsace, Yann Arthus-Bertrand poursuit un tour du monde du développement durable et de la protection de l'environnement. Il nous montre les incroyables richesses de notre planète et va à la rencontre de ceux qui proposent des solutions pour retrouver des modèles d'élevage et de culture équilibrés.Avec la participation de François VEILLERETTE, Charles SULTAN, André POCHON, Claude BOURGUIGNON....Ce mardi 4 décembre France 2 20h50plus de détails sur le site de l'émission :http://programmes.france2.fr/vu-du-ciel/accueil.htm
vendredi 23 novembre 2007
Déclins des abeilles et production alimentaire
Le déclin des populations d’abeilles et ses conséquences
Source : E-meddiat (blog du MEDAD)Rubrique Recherche scientifique.Publié le 23 novembre 2007 par Mathieu Jahnich (D4E).La grande majorité des espèces végétales dans le monde, notamment celles qui produisent les fruits et légumes qui servent de base à notre alimentation, comptent sur les insectes pour se reproduire. Cette richesse écologique et alimentaire est menacée par l’effondrement constaté dans le monde entier des populations d’abeilles, principaux insectes pollinisateurs. Infections parasitaires et virales, mauvais usage de pesticides, destruction des habitats, changements climatiques... sont à combattre pour contrer ce phénomène inquiétant.Les abeilles sont les principaux insectes pollinisateurs : il y en a mille espèces en France et vingt mille à travers le monde. Plusieurs recherches récentes montrent un déclin des populations d’abeilles sauvages et domestiques. Un effondrement des colonies d’abeilles domestiques a par exemple été observé entre 2005 et 2007 aux États-Unis : 30 à 50% de mortalité à la sortie de l’hiver contre 5 à 10% en situation normale. Le même phénomène a été observé en France et en Belgique ces dernières années, jusqu’à l’hiver 2006-2007 où le taux est revenu à la normale sans que l’on connaisse avec certitude les raisons de ce rétablissement.Plusieurs causes pourraient expliquer la diminution dramatique des populations d’abeilles : les infections parasitaires (Nosema cerana, Varroa destructor) ou virales (Israeli Acute Paralysis Virus) des populations, la présence de pesticides dans l’environnement des ruches ou au sein des espèces butinées, la pollution des écosystèmes par des substances toxiques, la réduction de la taille des habitats (qui défavorise le brassage génétique en isolant les populations), la raréfaction des plantes qui fournissent nectar et pollen, la compétition avec des espèces invasives, les changements climatiques... Il est peu probable qu’une seule cause explique le phénomène, les chercheurs penchent plutôt pour la synergie d’un ensemble de petites perturbations d’ampleur unitaire faible.Les conséquences de la disparition des abeilles pourraient être catastrophiques. En effet, la reproduction de plus de 80 % des espèces végétales dans le monde dépend directement des insectes pollinisateurs (principalement des abeilles et dans une moindre mesure des guêpes, papillons, mouches…). Les abeilles assurent donc la survie de ces espèces et de tout le cortège de vie sauvage qui leur est associé (oiseaux, rongeurs, mammifères…).Plus précisément, la plupart des cultures fruitières (pommes, cerises, fraises…), légumières (courgettes, tomates, poivrons, choux…), oléagineuses (colza, tournesol) ou protéagineuses (féverole) dépendent des abeilles pour se reproduire. Les autres plantes cultivées (notamment les céréales comme le blé, le maïs et le riz) dispersent leur pollen grâce à l’action du vent, de la pluie… Rapportée au tonnage, c’est 35% de la production mondiale de nourriture qui est menacée par la raréfaction des abeilles.Sur le plan économique, il apparaît que l’impact des pollinisateurs est considérable puisqu’il représente environ 10% du chiffre d’affaire de l’ensemble de l’agriculture au niveau mondial. Aux États-Unis, ce marché a été évalué à environ 15 milliards de dollars par an.Dès à présent, des mesures favorables aux abeilles sont possibles : réduire l’usage des pesticides face auxquels les abeilles sont particulièrement vulnérables, stopper la réduction et la fragmentation de leurs habitats, mieux préserver les prairies et développer les jachères fleuries, etc.Le Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité (CSPNB), organisme de conseil placé auprès du Ministre en charge de l’environnement, a été saisi de cette question de la diminution des espèces pollinisatrices. Principale référence : Klein AM, Vaissière BE, Cane JH, Steffan-Dewenter I, Cunningham SA, Kremen C, Teja Tscharntke T. 2007. Importance of pollinators in changing landscapes for world crops. Proc. R. Soc. B. 274:303-313.© ministère de l'écologie et du développement durable, reproduction interdite, tous droits réservés
Source : E-meddiat (blog du MEDAD)Rubrique Recherche scientifique.Publié le 23 novembre 2007 par Mathieu Jahnich (D4E).La grande majorité des espèces végétales dans le monde, notamment celles qui produisent les fruits et légumes qui servent de base à notre alimentation, comptent sur les insectes pour se reproduire. Cette richesse écologique et alimentaire est menacée par l’effondrement constaté dans le monde entier des populations d’abeilles, principaux insectes pollinisateurs. Infections parasitaires et virales, mauvais usage de pesticides, destruction des habitats, changements climatiques... sont à combattre pour contrer ce phénomène inquiétant.Les abeilles sont les principaux insectes pollinisateurs : il y en a mille espèces en France et vingt mille à travers le monde. Plusieurs recherches récentes montrent un déclin des populations d’abeilles sauvages et domestiques. Un effondrement des colonies d’abeilles domestiques a par exemple été observé entre 2005 et 2007 aux États-Unis : 30 à 50% de mortalité à la sortie de l’hiver contre 5 à 10% en situation normale. Le même phénomène a été observé en France et en Belgique ces dernières années, jusqu’à l’hiver 2006-2007 où le taux est revenu à la normale sans que l’on connaisse avec certitude les raisons de ce rétablissement.Plusieurs causes pourraient expliquer la diminution dramatique des populations d’abeilles : les infections parasitaires (Nosema cerana, Varroa destructor) ou virales (Israeli Acute Paralysis Virus) des populations, la présence de pesticides dans l’environnement des ruches ou au sein des espèces butinées, la pollution des écosystèmes par des substances toxiques, la réduction de la taille des habitats (qui défavorise le brassage génétique en isolant les populations), la raréfaction des plantes qui fournissent nectar et pollen, la compétition avec des espèces invasives, les changements climatiques... Il est peu probable qu’une seule cause explique le phénomène, les chercheurs penchent plutôt pour la synergie d’un ensemble de petites perturbations d’ampleur unitaire faible.Les conséquences de la disparition des abeilles pourraient être catastrophiques. En effet, la reproduction de plus de 80 % des espèces végétales dans le monde dépend directement des insectes pollinisateurs (principalement des abeilles et dans une moindre mesure des guêpes, papillons, mouches…). Les abeilles assurent donc la survie de ces espèces et de tout le cortège de vie sauvage qui leur est associé (oiseaux, rongeurs, mammifères…).Plus précisément, la plupart des cultures fruitières (pommes, cerises, fraises…), légumières (courgettes, tomates, poivrons, choux…), oléagineuses (colza, tournesol) ou protéagineuses (féverole) dépendent des abeilles pour se reproduire. Les autres plantes cultivées (notamment les céréales comme le blé, le maïs et le riz) dispersent leur pollen grâce à l’action du vent, de la pluie… Rapportée au tonnage, c’est 35% de la production mondiale de nourriture qui est menacée par la raréfaction des abeilles.Sur le plan économique, il apparaît que l’impact des pollinisateurs est considérable puisqu’il représente environ 10% du chiffre d’affaire de l’ensemble de l’agriculture au niveau mondial. Aux États-Unis, ce marché a été évalué à environ 15 milliards de dollars par an.Dès à présent, des mesures favorables aux abeilles sont possibles : réduire l’usage des pesticides face auxquels les abeilles sont particulièrement vulnérables, stopper la réduction et la fragmentation de leurs habitats, mieux préserver les prairies et développer les jachères fleuries, etc.Le Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité (CSPNB), organisme de conseil placé auprès du Ministre en charge de l’environnement, a été saisi de cette question de la diminution des espèces pollinisatrices. Principale référence : Klein AM, Vaissière BE, Cane JH, Steffan-Dewenter I, Cunningham SA, Kremen C, Teja Tscharntke T. 2007. Importance of pollinators in changing landscapes for world crops. Proc. R. Soc. B. 274:303-313.© ministère de l'écologie et du développement durable, reproduction interdite, tous droits réservés
lundi 12 novembre 2007
Pesticides à la télé..
Pesticides : du nouveau ! Une émission sur l'alimentation qui parle des psticides et de l'action du MDRGF sur France 2 et aussi une nouvelle étude sur les pesticides et les cancers du cerveau.
A la télé : une émission sur l'alimentation avec la participation du MDRGF Sur France 2 mercredi 14 novembre 2007 à 20h50 à signaler une émission avec la Participation du MDRGF :"Les 100 qui font bouger la France, le nouveau magazine événement de France 2, propose, pour son 2ème numéro, le thème suivant : « Manger mieux : leur grand défi ! » Distributeurs, cuisiniers, médecins, critiques gastronomiques, scientifiques ou chefs d’entreprises, « les 100 », ce soir, se penchent tous sur nos assiettes. Ils cherchent, alertent, militent… et agissent.Leur credo ? Nous faire manger mieux, sans danger, et moins cher !Parmi « les 100 passionnés », Michel-Edouard Leclerc, David Servan-Schreiber, Carole Bouquet, Christophe Lambert et Jean-Pierre Coffe : ils réagiront, expliqueront et débattront des combats, initiatives et questions des 95 autres Français présents sur le plateau. Faut-il avoir peur de ce que l’on mange ? Peut-on éviter le cancer en mangeant mieux ? Sommes nous condamnés à grossir?Faut-il être riche pour bien manger ? La gastronomie française est-elle encore la meilleure ?Reportages :- Enquête sur les pesticides- Dans le secret d’une consultation d’enfants en surpoids- Décodage express des étiquettes- Hausse des prix : le système D pour la contourner- Excellence française : dans les cuisines de l’Elysée- Dans les coulisses des usines alimentaires "Dans le reportage sur les pesticides : participation du MDRGF et aussi de Raoul Leturcq ( Agriculteur Bio en Picardie) et de Jean Paul Jaude ( Réalisateur d'un film sur l'alimentation Bio )
A la télé : une émission sur l'alimentation avec la participation du MDRGF Sur France 2 mercredi 14 novembre 2007 à 20h50 à signaler une émission avec la Participation du MDRGF :"Les 100 qui font bouger la France, le nouveau magazine événement de France 2, propose, pour son 2ème numéro, le thème suivant : « Manger mieux : leur grand défi ! » Distributeurs, cuisiniers, médecins, critiques gastronomiques, scientifiques ou chefs d’entreprises, « les 100 », ce soir, se penchent tous sur nos assiettes. Ils cherchent, alertent, militent… et agissent.Leur credo ? Nous faire manger mieux, sans danger, et moins cher !Parmi « les 100 passionnés », Michel-Edouard Leclerc, David Servan-Schreiber, Carole Bouquet, Christophe Lambert et Jean-Pierre Coffe : ils réagiront, expliqueront et débattront des combats, initiatives et questions des 95 autres Français présents sur le plateau. Faut-il avoir peur de ce que l’on mange ? Peut-on éviter le cancer en mangeant mieux ? Sommes nous condamnés à grossir?Faut-il être riche pour bien manger ? La gastronomie française est-elle encore la meilleure ?Reportages :- Enquête sur les pesticides- Dans le secret d’une consultation d’enfants en surpoids- Décodage express des étiquettes- Hausse des prix : le système D pour la contourner- Excellence française : dans les cuisines de l’Elysée- Dans les coulisses des usines alimentaires "Dans le reportage sur les pesticides : participation du MDRGF et aussi de Raoul Leturcq ( Agriculteur Bio en Picardie) et de Jean Paul Jaude ( Réalisateur d'un film sur l'alimentation Bio )
lundi 5 novembre 2007
Pesticides : Michel Barnier veut aller vite !
Michel Barnier veut aller vite
-Extrait d'une interview de Michel Barnier pour Agrapresse 5 nov. 07Quelques jours après le Grenelle de l’environnement, le ministre de l’Agriculture annonce déjà un premier groupe de travail interministériel sur les phytosanitaires. Michel Barnier, qui s’est confié à l’occasion d’une interview, compte en effet aller vite pour mettre en place les moyens d’appliquer toutes les conclusions tirées par le président de la République le 25 octobre. Il espère de réduire le délai de dix ans évoqué par Nicolas Sarkozy pour diminuer de 50 % l’usage des phytosanitaires. « En ce qui concerne le délai, je veux même faire mieux que les dix ans prévus». En même temps, il affirme qu’il n’est pas question de mettre en péril la viabilité des exploitations. « Les céréaliers sont au cœur de la force de production française, de ce que nous exportons, affirme Michel Barnier. Il faut qu’ils évoluent mais on ne va pas les décourager. » Concernant les OGM, il promet d’aller vite pour qu’une loi soit prête avant les semis mais il ne peut s’engager sur les délais d’expertise conduite par les scientifiques. Le ministre de l’Agriculture se prononce également sur le bilan de santé de la Pac et sa réforme : « Je veux une politique agricole européenne qui soit à la fois durable et équitable », dit-il, insistant sur la nécessité de mieux aider certaines productions comme l’élevage d’ovins. A cette fin, il n’exclut pas de diminuer certaines aides directes en tenant compte de l’augmentation des prix dans certains secteurs. Dans quel état d’esprit avez-vous abordé ce Grenelle ? Ce n’est pas un hasard si la réussite du Grenelle a été rendue possible avec l’agriculture et non pas contre elle ou sans elle. La question climatique est, je crois, le défi le plus important, le plus grave et le plus global pour nous tous. Les agriculteurs, en particulier, sont les premiers touchés par le réchauffement climatique. Lorsque j’étais ministre de l’Environnement, j’avais dit publiquement qu’ils étaient les premiers écologistes de France même si il y a des pratiques à faire évoluer.Dès le départ, j’ai donc voulu que l’agriculture se mette en initiative. Je l’ai dit à mes équipes comme aux dirigeants agricoles. C’est une volonté délibérée, sincère. Avec le Grenelle, on arrive à un socle sur lequel on peut bâtir une nouvelle Pac. Je rends hommage à l’intelligence des dirigeants agricoles car ils ont compris l’enjeu du Grenelle pour ce secteur. J’ai proposé quatre plans qui sont les seuls plans annexés aux conclusions du Grenelle. Ils constituent des bases sur lesquelles nous allons discuter.L’agriculture conventionnelle n’est-elle pas finalement malmenée par le contenu du discours de Nicolas Sarkozy ? Nicolas Sarkozy a clairement marqué une inflexion que nous souhaitons nous même, vers une agriculture de production, durable et non pas productiviste. Je n’ai pas de problème avec cela. J’en ai souvent parlé avec le président de la République.C’est une grande évolution mais elle est nécessaire. Sinon, on risque de retrouver un clivage, une opposition entre la société et l’agriculture. L’agriculture en tant qu’activité économique utilise essentiellement des éléments naturels. Mais il s’agit de ressources qui ne sont pas gratuites et qui sont épuisables, que l’on grignote petit à petit. Les paysans en sont les premiers comptables. Ils doivent faire attention aux usages qu’ils font de certains produits, de l’eau par exemple. Il ne faut pas sacrifier l’avenir au présent comme disait Pierre Mendès France.On demande aux céréaliers de produire plus et en même temps d’utiliser moins de produits agrochimiques ? Comment résolvez-vous cette contradiction ? Etes-vous étonné par les réactions critiques des producteurs de grandes cultures quant aux résultats du Grenelle ?Chacun est dans son rôle. Vous avez des industriels qui se sont exprimés plus que des exploitants agricoles de grandes cultures. Ceux-là ont protesté contre telle ou telle norme ou telle réduction d’usage des produits.Dans la décision qui a été prise de réduire de 50 % l’utilisation des pesticides, il y a une prudence économique qui consiste à dire que l’on devra proposer au fur et à mesure des produits et des méthodes de substitution. Je vais moi-même présider la première réunion d’un groupe de travail interministériel sur les phytosanitaires. Il sera mis en place dans les jours qui viennent. Il sera composé de ceux qui sont partie prenante sur ce sujet : les dirigeants agricoles, la recherche, les administrations, ministères de l’agriculture, de la santé, de l’environnement, des finances ainsi que des industriels. L’intérêt général l’emportera sur les intérêts particuliers.Vous ne craignez pas les résistances du monde agricole sur ce sujet extrêmement sensible ? Cela sera compliqué et difficile. Mais les agriculteurs utilisent les pesticides par nécessité, pas par plaisir. De plus, on n’est pas allé au bout des possibilités qu’offre la recherche. Il y a des marges de progression dans ce domaine. Ce dispositif inclura aussi un volet formation. Celle-ci commence dans les établissements dont j’ai la responsabilité. Comme vous le voyez, je compte m’occuper personnellement de ce plan, m’y impliquer fortement. Je considère que j’en suis comptable. Faut-il augmenter les crédits de la recherche ? Il faut les augmenter et les réorienter. On va regarder culture par culture, parasite par parasite, région par région. J’ai déjà annoncé le calendrier de la suppression des 47 molécules les plus dangereuses interdites sous 5 ans.Trente le seront l’année prochaine. dix en 2008 et le reste en 2012. La liste est connue. Nous allons réussir que cela plaise ou non à certains industriels.Le président a introduit un « si possible » dans le calendrier à 10 ans pour la réduction des phytos qui a rassuré les agriculteurs et semé le doute dans l’esprit des écologistes. Qu’est ce que cela signifie ? Ce « si possible » signifie qu’on ne mettra pas en cause la viabilité économique des exploitations. Si cet été nous n’avions pas pu lutter contre le mildiou, il n’y aurait pas eu de récolte de pommes de terre. En ce qui concerne le délai, je veux même faire mieux que les 10 ans prévus et je souhaite que le « si possible » disparaisse. Je suis très volontariste sur cette question. Je vais m’impliquer dans la réussite de ce plan avec tous ceux qui peuvent y contribuer. Je suis prêt à accepter tous les raisonnements dès l’instant où ils sont sincères et guidés par le souci de l’intérêt général. Et l’intérêt général, du point de vue des consommateurs, de la santé publique, de l’environnement, du revenu des agriculteurs, est que l’on utilise le moins de produits de cette nature. L’industrie phytopharmaceutique doit participer à ce chantier. Je vais les réunir et les consulter.../...Commentaire du MDRGF : bien évidemment nous allons rester très vigilants sur ce dossier pour que les engagements pris soient tenus dans les meilleurs délais...nous vous tiendrons régulièrement au courant des travaux concernant la mise au point puis la mise en oeuvre de ce plan de réduction des pesticides. Nous veillerons à ce que notre voix, votre voix soit entendue et que les lobbies de tous poils ne réduisent pas ces intensions à néant. Nous aurons plus que jamais besoin de vous à nos côtés pour aider ces mesures tellement nécessaires à voir le jour !
-Extrait d'une interview de Michel Barnier pour Agrapresse 5 nov. 07Quelques jours après le Grenelle de l’environnement, le ministre de l’Agriculture annonce déjà un premier groupe de travail interministériel sur les phytosanitaires. Michel Barnier, qui s’est confié à l’occasion d’une interview, compte en effet aller vite pour mettre en place les moyens d’appliquer toutes les conclusions tirées par le président de la République le 25 octobre. Il espère de réduire le délai de dix ans évoqué par Nicolas Sarkozy pour diminuer de 50 % l’usage des phytosanitaires. « En ce qui concerne le délai, je veux même faire mieux que les dix ans prévus». En même temps, il affirme qu’il n’est pas question de mettre en péril la viabilité des exploitations. « Les céréaliers sont au cœur de la force de production française, de ce que nous exportons, affirme Michel Barnier. Il faut qu’ils évoluent mais on ne va pas les décourager. » Concernant les OGM, il promet d’aller vite pour qu’une loi soit prête avant les semis mais il ne peut s’engager sur les délais d’expertise conduite par les scientifiques. Le ministre de l’Agriculture se prononce également sur le bilan de santé de la Pac et sa réforme : « Je veux une politique agricole européenne qui soit à la fois durable et équitable », dit-il, insistant sur la nécessité de mieux aider certaines productions comme l’élevage d’ovins. A cette fin, il n’exclut pas de diminuer certaines aides directes en tenant compte de l’augmentation des prix dans certains secteurs. Dans quel état d’esprit avez-vous abordé ce Grenelle ? Ce n’est pas un hasard si la réussite du Grenelle a été rendue possible avec l’agriculture et non pas contre elle ou sans elle. La question climatique est, je crois, le défi le plus important, le plus grave et le plus global pour nous tous. Les agriculteurs, en particulier, sont les premiers touchés par le réchauffement climatique. Lorsque j’étais ministre de l’Environnement, j’avais dit publiquement qu’ils étaient les premiers écologistes de France même si il y a des pratiques à faire évoluer.Dès le départ, j’ai donc voulu que l’agriculture se mette en initiative. Je l’ai dit à mes équipes comme aux dirigeants agricoles. C’est une volonté délibérée, sincère. Avec le Grenelle, on arrive à un socle sur lequel on peut bâtir une nouvelle Pac. Je rends hommage à l’intelligence des dirigeants agricoles car ils ont compris l’enjeu du Grenelle pour ce secteur. J’ai proposé quatre plans qui sont les seuls plans annexés aux conclusions du Grenelle. Ils constituent des bases sur lesquelles nous allons discuter.L’agriculture conventionnelle n’est-elle pas finalement malmenée par le contenu du discours de Nicolas Sarkozy ? Nicolas Sarkozy a clairement marqué une inflexion que nous souhaitons nous même, vers une agriculture de production, durable et non pas productiviste. Je n’ai pas de problème avec cela. J’en ai souvent parlé avec le président de la République.C’est une grande évolution mais elle est nécessaire. Sinon, on risque de retrouver un clivage, une opposition entre la société et l’agriculture. L’agriculture en tant qu’activité économique utilise essentiellement des éléments naturels. Mais il s’agit de ressources qui ne sont pas gratuites et qui sont épuisables, que l’on grignote petit à petit. Les paysans en sont les premiers comptables. Ils doivent faire attention aux usages qu’ils font de certains produits, de l’eau par exemple. Il ne faut pas sacrifier l’avenir au présent comme disait Pierre Mendès France.On demande aux céréaliers de produire plus et en même temps d’utiliser moins de produits agrochimiques ? Comment résolvez-vous cette contradiction ? Etes-vous étonné par les réactions critiques des producteurs de grandes cultures quant aux résultats du Grenelle ?Chacun est dans son rôle. Vous avez des industriels qui se sont exprimés plus que des exploitants agricoles de grandes cultures. Ceux-là ont protesté contre telle ou telle norme ou telle réduction d’usage des produits.Dans la décision qui a été prise de réduire de 50 % l’utilisation des pesticides, il y a une prudence économique qui consiste à dire que l’on devra proposer au fur et à mesure des produits et des méthodes de substitution. Je vais moi-même présider la première réunion d’un groupe de travail interministériel sur les phytosanitaires. Il sera mis en place dans les jours qui viennent. Il sera composé de ceux qui sont partie prenante sur ce sujet : les dirigeants agricoles, la recherche, les administrations, ministères de l’agriculture, de la santé, de l’environnement, des finances ainsi que des industriels. L’intérêt général l’emportera sur les intérêts particuliers.Vous ne craignez pas les résistances du monde agricole sur ce sujet extrêmement sensible ? Cela sera compliqué et difficile. Mais les agriculteurs utilisent les pesticides par nécessité, pas par plaisir. De plus, on n’est pas allé au bout des possibilités qu’offre la recherche. Il y a des marges de progression dans ce domaine. Ce dispositif inclura aussi un volet formation. Celle-ci commence dans les établissements dont j’ai la responsabilité. Comme vous le voyez, je compte m’occuper personnellement de ce plan, m’y impliquer fortement. Je considère que j’en suis comptable. Faut-il augmenter les crédits de la recherche ? Il faut les augmenter et les réorienter. On va regarder culture par culture, parasite par parasite, région par région. J’ai déjà annoncé le calendrier de la suppression des 47 molécules les plus dangereuses interdites sous 5 ans.Trente le seront l’année prochaine. dix en 2008 et le reste en 2012. La liste est connue. Nous allons réussir que cela plaise ou non à certains industriels.Le président a introduit un « si possible » dans le calendrier à 10 ans pour la réduction des phytos qui a rassuré les agriculteurs et semé le doute dans l’esprit des écologistes. Qu’est ce que cela signifie ? Ce « si possible » signifie qu’on ne mettra pas en cause la viabilité économique des exploitations. Si cet été nous n’avions pas pu lutter contre le mildiou, il n’y aurait pas eu de récolte de pommes de terre. En ce qui concerne le délai, je veux même faire mieux que les 10 ans prévus et je souhaite que le « si possible » disparaisse. Je suis très volontariste sur cette question. Je vais m’impliquer dans la réussite de ce plan avec tous ceux qui peuvent y contribuer. Je suis prêt à accepter tous les raisonnements dès l’instant où ils sont sincères et guidés par le souci de l’intérêt général. Et l’intérêt général, du point de vue des consommateurs, de la santé publique, de l’environnement, du revenu des agriculteurs, est que l’on utilise le moins de produits de cette nature. L’industrie phytopharmaceutique doit participer à ce chantier. Je vais les réunir et les consulter.../...Commentaire du MDRGF : bien évidemment nous allons rester très vigilants sur ce dossier pour que les engagements pris soient tenus dans les meilleurs délais...nous vous tiendrons régulièrement au courant des travaux concernant la mise au point puis la mise en oeuvre de ce plan de réduction des pesticides. Nous veillerons à ce que notre voix, votre voix soit entendue et que les lobbies de tous poils ne réduisent pas ces intensions à néant. Nous aurons plus que jamais besoin de vous à nos côtés pour aider ces mesures tellement nécessaires à voir le jour !
vendredi 26 octobre 2007
Grenelle de l'environnement : des avancées mais nous restons vigilants !
Pesticides :" Réduction de 50% des usages des pesticides en accélérant la diffusion des méthodes alternatives et sous réserve de leur mise au point"
La première phase du Grenelle de l'environnement s'achève. De bonnes choses mais encore beaucoup d'incertitudes et du travail en perspective.Le MDRGF fait le bilan des travaux et tire les premières conclusions de ce processus sur son site Internet.Nous avons été très impliqués dans le tout le processus de négociations et particulièrement dans la phase finale puisque nous avons siégé dans les tables rondes finales au cours des deux derniers jours au titre d'experts avec d'autres collègues de l'Alliance pour la Planète.Résultat pour les pesticides : Réduction de 50% des usages des pesticides en accélérant la diffusion des méthodes alternatives et sous réserve de leur mise au point...Si l'on se félicite de cette mesure, on regrette qu'elle ait été revue à la baisse après l'intervention de la FNSEA, syndicat agricole dominant.>>> Retrouvez plus de détails sur la page consacré à cette thématique (http://www.mdrgf.org/news/news072610_grenelle_environnement_bilan_pesticides.html)Découvrez aussi les résultats >>> pour les OGM (http://www.mdrgf.org/news/news072610_grenelle_environnement_bilan_OGM.html) >>> l'agriculture en général où pointe le risque de voir se développer un système agricole proche de l'actuel agriculture raisonnée (http://www.mdrgf.org/news/news072610_grenelle_environnement_bilan_bio.html) .Nous vous présentons aussi dans un dossier complet le bilan de ces 6 mois de travaux : >>> le lancement du processus (http://www.mdrgf.org/news/news072610_Pesticides_grenelle_environnement1.html) , >>> les groupes de travail (http://www.mdrgf.org/news/news072610_Pesticides_grenelle_environnement2.html) ,
>>> la consultation du public (http://www.mdrgf.org/news/news072610_Pesticides_grenelle_environnement3.html)
>>> la phase finale de négociation avec les actions menées (http://www.mdrgf.org/news/news072610_Pesticides_grenelle_environnement4.html) .
>>> les suites(http://www.mdrgf.org/news/news072610_Pesticides_grenelle_environnement5.html)
Nous remercions toutes celles et ceux qui ont contribué à mener à bien ce travail : les collègues des groupes 3 et 4, l'Alliance pour la planète (et en premier lieu les coordinateurs qui ont fait un super boulot), les bénévoles et membres de l'association, et toutes celles et ceux qui nous ont encouragé et nous encouragent encore à poursuivre l'action ! Cela ne fait que commencer. Il faut maintenant transformer ces projets généraux en plans d'action. Il faudra être très présents pour que les lobbies divers ne vident pas de leur sens ces propositions. Nous y veillerons...avec vous !
La première phase du Grenelle de l'environnement s'achève. De bonnes choses mais encore beaucoup d'incertitudes et du travail en perspective.Le MDRGF fait le bilan des travaux et tire les premières conclusions de ce processus sur son site Internet.Nous avons été très impliqués dans le tout le processus de négociations et particulièrement dans la phase finale puisque nous avons siégé dans les tables rondes finales au cours des deux derniers jours au titre d'experts avec d'autres collègues de l'Alliance pour la Planète.Résultat pour les pesticides : Réduction de 50% des usages des pesticides en accélérant la diffusion des méthodes alternatives et sous réserve de leur mise au point...Si l'on se félicite de cette mesure, on regrette qu'elle ait été revue à la baisse après l'intervention de la FNSEA, syndicat agricole dominant.>>> Retrouvez plus de détails sur la page consacré à cette thématique (http://www.mdrgf.org/news/news072610_grenelle_environnement_bilan_pesticides.html)Découvrez aussi les résultats >>> pour les OGM (http://www.mdrgf.org/news/news072610_grenelle_environnement_bilan_OGM.html) >>> l'agriculture en général où pointe le risque de voir se développer un système agricole proche de l'actuel agriculture raisonnée (http://www.mdrgf.org/news/news072610_grenelle_environnement_bilan_bio.html) .Nous vous présentons aussi dans un dossier complet le bilan de ces 6 mois de travaux : >>> le lancement du processus (http://www.mdrgf.org/news/news072610_Pesticides_grenelle_environnement1.html) , >>> les groupes de travail (http://www.mdrgf.org/news/news072610_Pesticides_grenelle_environnement2.html) ,
>>> la consultation du public (http://www.mdrgf.org/news/news072610_Pesticides_grenelle_environnement3.html)
>>> la phase finale de négociation avec les actions menées (http://www.mdrgf.org/news/news072610_Pesticides_grenelle_environnement4.html) .
>>> les suites(http://www.mdrgf.org/news/news072610_Pesticides_grenelle_environnement5.html)
Nous remercions toutes celles et ceux qui ont contribué à mener à bien ce travail : les collègues des groupes 3 et 4, l'Alliance pour la planète (et en premier lieu les coordinateurs qui ont fait un super boulot), les bénévoles et membres de l'association, et toutes celles et ceux qui nous ont encouragé et nous encouragent encore à poursuivre l'action ! Cela ne fait que commencer. Il faut maintenant transformer ces projets généraux en plans d'action. Il faudra être très présents pour que les lobbies divers ne vident pas de leur sens ces propositions. Nous y veillerons...avec vous !
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