Elections : J-12 ! Analyses des positions des deux candidats Sur les pesticides et l'agriculture : Royal qui se déclare en faveur d'une politique de réduction de l'utilisation des pesticides et d'un moratoire sur les OGM offre l'espoir d'un réel changement. Sur les mêmes points Sarkozy, très conservateur, déçoit...
Elections présidentielles : les positions des deux candidats analysées par le MDRGF Retrouvez sur le site spécial du MDRGF http://mdrgf.c.topica.com/maagirHabx4U5bIDu65eafpL0Q/ l'analyse des positions des deux finalistes de l'élection présidentielle sur les pesticides, l'agriculture, les OGM.... Une information précieuse à moins de 10 jours du deuxième tour de scrutin !
Le livre 'Pesticides , révélations sur un scandale français' livre du mois pour la deuxième fois consécutive sur le site de l'Ecologiste ! Déjà diffusé à environ, 15 000 exemplaires, ce livre connait un franc succès et les révélations qu'il contient se sont largement diffusées dans l'opinion publique. Objectif atteint ! Vous pouvez le commander sur le site de la revue l'Ecologiste en cliquant sur : http://mdrgf.c.topica.com/maagirHabx4U3bIDu65eafpL0Q/
la fibromyalgie : une maladie dont il convient de chercher d'éventuelles causes environnementales. La fibromyalgie enfin reconnueLE MONDE 24.04.07 Ceux qui en sont atteints se sont baptisés "les SDF de la santé". Ils souffrent de la fibromyalgie, une affection qui se manifeste notamment par des douleurs musculaires diffuses et une fatigue intense mais ne s'accompagne d'aucune anomalie aux examens d'imagerie ou de biologie. Longtemps, la réalité de cette maladie dont l'origine est inconnue et qui touche généralement des personnes présentant des signes d'anxiété ou de dépression, a été niée. Dans le meilleur des cas, les troubles étaient considérés comme psychosomatiques. Ce n'est plus le cas à présent.A la demande du ministre de la santé, un groupe de travail de l'Académie nationale de médecine, présidé par deux prestigieux médecins, le rhumatologue Charles Joël Menkes et l'interniste Pierre Godeau, a rendu en janvier un rapport consacré à la fibromyalgie. Ces travaux confirment sans équivoque "la réalité de ce syndrome douloureux chronique et même sur sa fréquence" mais évoquent la persistance de doutes "sur la légitimité d'en faire une maladie, avec les conséquences médico-sociales qui peuvent en résulter".Les auteurs du rapport soulignent entre autres "le caractère subjectif des troubles invoqués (douleur, fatigue, mal-être, troubles du sommeil) (...)" ou encore le caractère "artificiel et abusif des critères de classification quand on les utilise à tort comme critères de diagnostic". "Ne jouons plus sur les mots !", s'écrie Carole Robert, déléguée générale de l'association Fibromyalgie France. Elle évoque "plus de 3 millions de Français concernés, soit autant que l'ensemble des maladies rares en France" et précise que ce chiffre lui a été indiqué par l'ancien ministre de la santé, Xavier Bertrand. Selon Carole Robert il ne fait pas de doute que les chiffres de l'Académie de médecine sous-estiment grandement le nombre d'hommes et d'enfants atteints. "Les douleurs sont plus intenses et précoces chez les hommes fibromyalgiques. C'est très dur pour eux", insiste Mme Robert."ENCORE SCEPTIQUES"Le diagnostic de la fibromyalgie repose actuellement sur l'association de deux critères établis en 1990 par l'American College of Rheumatology (ARC, Collège américain de rhumatologie). Le premier est l'existence d'une histoire de douleurs diffuses et le second est basé sur la présence d'au moins onze points douloureux sur les dix-huit qui ont été reconnus.Pionnier de la reconnaissance de la fibromyalgie en France - il a identifié ce tableau clinique et a proposé des critères diagnostiques dès 1981 -, le professeur Marcel-Francis Kahn estime que "beaucoup de médecins sont encore sceptiques, voire très réticents, à reconnaître la fibromyalgie. Pour moi, explique le rhumatologue, il s'agit d'une maladie de la douleur". Elle toucherait les voies nerveuses centrales dans le cerveau, au niveau du mésencéphale.La reconnaissance de la fibromyalgie demeure problématique. En ne la considérant pas comme une maladie à part entière, l'Académie de médecine doute qu'elle entre dans le cadre d'une prise en charge par l'assurance-maladie. "Il y a de bonnes choses dans le rapport de l'Académie de médecine, même si elle est en retard sur l'Organisation mondiale de la santé, qui reconnaît la fibromyalgie comme une maladie", note Carole Robert.La déléguée générale de Fibromyalgie France cite une situation fréquente où, d'un commun accord, le malade et le médecin demandent la reconnaissance d'une invalidité au titre d'une dépression, celle-ci étant refusée si l'on invoque la fibromyalgie.L'association a porté le débat sur le terrain politique, car "depuis 2002, le dossier est bloqué au ministère de la santé", selon Carole Robert. Le ministère a récemment fait état d'une enquête épidémiologique en cours, mais l'Institut de veille sanitaire confirme qu'il n'a pas encore pu la mettre en place car il attend toujours du ministère une définition précise de la maladie.Du côté de l'Académie comme de Fibromyalgie France, on s'accorde à estimer indispensables des recherches sur cette affection et sur les mécanismes qui peuvent en être responsables. L'association insiste surtout sur les pistes environnementales et génétiques. "64 % des personnes myalgiques présentent une intolérance aux produits chimiques. Cela vaut la peine de s'intéresser à ce fait", affirme Carole Robert.Quant au traitement, "il n'y a rien de satisfaisant : selon les cas le paracétamol ou un antidépresseur, l'amitriptyline, peuvent être efficaces", constate le professeur Kahn, qui cite les bienfaits des "techniques de rééducation progressive à l'effort comme le tai-chi." L'écoute et le dialogue du médecin avec la personne malade paraissent en tout cas d'autant plus indispensables que l'entourage familial et professionnel a souvent tendance à nier la réalité de cette affection. Fibromyalgie France : 05-46-35-60-71 ou
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire